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Test : Fujifilm X-A2, l’hybride petit prix aux couleurs fabuleuses

La qualité de l’optique, du capteur et du traitement d’image du Fuji X-A2 lui permettent de délivrer de superbes clichés.

L'avis de 01net.com

Fujifilm X-A2

Les plus

  • + Ecran orientable en mode portrait
  • + Mise au point minimale de 15 cm de la nouvelle optique 16-50 mm
  • + Mode Jpeg Classic Chrome

Les moins

  • - Pas de vraie améliorations technologiques par rapport au X-A1
  • - Pas de capteur X-Trans CMOS

Qualité photo

4.5 / 5

Qualité vidéo

3 / 5

Réactivité

3 / 5

Ergonomie et finition

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Autres critères et mesures

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 10/04/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Fujifilm X-A2

Monture (baïonnette) Fujifilm X
Format de capteur APS-C
Définition du capteur 16 Mpx
Type de capteur CMOS
Sensibilité ISO min 200
Voir la fiche complète

Fujifilm X-A2 : la promesse

On prend (presque) le même et on recommence : Fujifilm fait doucement évoluer son X-A1, sorti l’an dernier, avec ce X-A2. Cet hybride d’entrée de gamme profite de petites améliorations discrètes dont un prix plus attractif, puisqu’il est lancé à 499 euros, soit 100 euros de moins que son prédécesseur. De quoi en faire un must ?

Fujifilm X-A2 : la réalité

Proposé en noir ou en noir & argent, le X-A2 conserve le look rétro, patte de la gamme X de Fujifilm et offre une belle qualité de fabrication. Si l’appareil est essentiellement en plastique, la finition est de bon aloi et les matériaux sans être vraiment premium – on est à 499 euros ici – sont cependant loin d’être médiocres. Le corps du boîtier est un peu petit pour les grosses mains et semble être destiné à un public plus jeune et féminin que le X-E2, plus massif.

Et moi, et moi et moi

Si le prince anglais Harry n’est pas fan de selfies, le marché a un tout autre avis : Fujifilm a cédé aux sirènes de la (folle) jeunesse en offrant un écran orientable à cet hybride. Orientable oui, contrairement à l’écran du X-A1 qui était limité dans son orientation verticale, celui du X-A2 peut basculer en mode autoportrait. Montée sur une charnière bien résistante, cette dalle de 920 000 points est assez lumineuse et agréable. Que les agacés du selfie se rassurent : l’écran orientable est aussi très pratique pour viser au ras du sol ou lorsque l’on se positionne très près de ses sujets.

Electronique : même forces, même faiblesses

On reprend le même et on recommence : de la rafale à la vitesse de mise au point jusqu’aux performances dans les basses lumières, le X-A2 se comporte à peu près comme son prédécesseur le X-A1. Ce n’est donc pas un petit nerveux côté autofocus (AF) et sa rafale n’est pas délirante, mais on reste dans le très convenable. Et si le capteur n’est pas le fameux X-Trans CMOS II qui équipe les hybrides plus haut de gamme, Fujifilm fait de petits miracles avec ce CMOS classique : le bruit numérique est rarement un problème tant Fuji maîtrise la montée en ISO.

Atout couleur

Tout appareil Fujifilm a droit à un laïus sur les couleurs. Loin d’être le résultat d’une quelconque conspiration, ce jugement est issu d’une simple constatation : les couleurs sont magnifiques en Jpeg. Il ne s’agit pas de rendus tellement saturés que les rétines en explosent, non, nous parlons de justesse des tons. Des tons que l’on choisit dans les modes de couleurs proposés au doux nom de pellicules mythiques : Provia (standard), Velvia (vive), Astia (doux) et le nouveau Classic Chrome au rendu si nostalgique.
Rien n’est parfait en ce bas monde et les peaux sont, sous certains éclairages faibles et dans certains modes, parfois un peu trop lissées (rendu très proche de la cire). Autre petit regret, Fuji a fait l’impasse sur les rendus ProNeg Hi et ProNeg Low, deux « films » plein de caractères uniquement disponibles sur les appareils plus haut de gamme.
Jetez un coup d’oeil à notre album Flickr pour vous faire une idée.

Bonne optique kit, potentiel macro

Similaire aussi bien extérieurement que sur le papier – un 16-50 mm f/3.5-5.6 – l’optique livrée en kit a pourtant évolué et offre une mise au point minimale réduite à seulement 15 cm… depuis le capteur, soit seulement 6 cm de la lentille frontale. Comme vous pouvez le voir ci-dessus, ce 16-50 mm permet donc de réaliser de belles prises de vue rapprochée. Pour comparaison, une optique kit traditionnelle ne fait le point qu’à partir de 25-30 cm ; Fujifilm a donc très bien soigné sa copie.

Outre ce potentiel macro, l’optique offre un piqué et une homogénéité remarquable pour sa gamme : en Jpeg, on ne note ni grosses déformations, ni vignetage envahissant, ni même d’aberrations chromatiques. Si elle est aussi lumineuse qu’une optique kit concurrente (Canon, Nikon, etc.), ses qualités optiques sont un bon cran au-dessus. Revers de cette médaille : elle n’est pas très compacte et sa baïonnette est en plastique et non en métal.

Vidéo : le socle minimal

Si nous devions définir le socle minimum de tout appareil enregistrant de la vidéo, nous le définirions par « un mode vidéo Full HD à 30 images par seconde ». Le X-A2 rentre bien dans cette catégorie et s’avère tout à fait capable en vidéo dès lors qu’on se contente… du minimum. Pas de mode à 60 images par seconde (ne parlons pas de 120…), pas de compression avancée avec des codecs « de luxe » ni débits de fou et pas de prise pour un microphone externe. Rien de tout ça : un mode vidéo ultra simple avec de belles couleurs et une fluidité correcte.

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