Ils s’appellent « Lynx », « Felix », « Akita » ou « Komodo » et ils arrivent dans les trois prochaines années. « Ils » sont les noms de code des futurs smartphones de Pixel de Google dont les équipes d’Android Authority auraient vu une feuille de route. Citant une source « digne de confiance », nos confrères ont validé l’information. Tout en émettant une réserve non pas sur les premiers modèles de smartphones, mais sur la feuille de route plus long terme.
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Comme tout plan commercial, celui établi par Google implique des développements plus ou moins avancés et des éléments plus ou moins gravés dans le marbre, les terminaux les plus lointains étant logiquement les plus sujets à changer voire à sauter ! – selon les avancées techniques et les résultats de vente des précédents modèles.
2023 : Pixel 7a, Pixel Fold puis Pixel 8 et Pixel 8 Pro
Le début d’année 2023 devrait être marqué par l’arrivée de deux terminaux aux antipodes : l’entrée de gamme avec le Pixel 7a et un Pixel Fold très haut de gamme, qui sera le premier smartphone pliant de Google. Deux appareils qui devraient être annoncés à la Google I/O.
« Lynx » ou le Pixel 7a marcherait dans les traces du Pixel 6a en termes de prix (449$ HT aux USA). La feuille de route ne permettait d’établir les évolutions technologiques pressenties par des fuites d’informations antérieures (écran 90 Hz, chargement sans fil).
« Felix » ou Pixel Fold sera donc la réponse de Google aux terminaux de Samsung, Oppo, Motorola, Huawei et les autres. Ici encore, on ne connaît que le prix : 1799 $ HT.
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Plus tard dans l’année, comme à l’accoutumée, Google dévoilera sa série « 8 » : les Pixel 8 et Pixel 8 Pro. Appelés respectivement « Shiba » et « Husky » (dans l’ordre croissant de la taille des chiens auxquels ils font référence !), ces deux terminaux devraient être plus différents en taille d’écran que les Pixel 7 et 7 Pro ne le sont. Et ils devraient être propulsés par une nouvelle puce nom de code « Zuma » qui deviendrait « Tensor G3 » sous son nom commercial.
2024 : Pixel 9 (trois modèles ?) et peut-être un autre pliant
L’horizon à un peu plus d’un an est, comme le précisent nos confrères d’Android Authority, plus certain et dépend un peu des résultats des ventes des précédents modèles. La présence et les spécification d’un éventuel Pixel 8a « Akita » sont entièrement dépendantes des ventes du 7a en 2023.
« Komodo » et « Caiman » sont les noms de codes de ceux qui pourraient être les Pixel 9 Pro et Pixel 9 Pro « plus petit ». Le premier devrait intégrer un écran 6,7’’ et le second un écran 6,3’’. Le Pixel 9 « tout court » n’a pas de nom de code, mais devrait être de la partie, ce qui ferait de cette fournée la première avec trois modèles. Selon nos confrères, Google souhaite répliquer l’effet de gamme d’Apple ici et ces trois terminaux seraient bien « gravés dans le marbre ».
Ils seraient tous propulsés par une nouvelle puce « Redondo » qui devrait être estampillée « Tensor G4 » auprès du public.
2025 : le destin des pliants enfin scellé ?
La source d’Android Authority dévoile que pour l’année 2025, les équipes de Google ont envisagé deux scénarios qui dépendront des deux années précédentes. Le premier impliquant l’arrivée d’un concurrent du Z Flip de Samsung, un « Pixel 10 » classique et deux modèles « Pixel Pro » (de génération 10 donc).
L’autre scénario écarterait tout modèle pliant, quelle que soit sa forme. Et se contenterait de quatre terminaux : deux modèles classiques de différentes tailles (équivalent iPhone 14 et iPhone 14 Plus) et deux modèles pros (équivalents iPhone 14 Pro et Pro Max).
Moitié Apple, moitié Samsung (mais dans un double collimateur)
Selon Android Authority, la feuille de route de Google est la réplication des succès des gammes « classique » d’Apple et « pliante » de Samsung. Avec des interrogations sur l’arrivée tardive d’un modèle « flip » en 2025, ce alors que c’est ce genre d’appareil qui se vend le plus (trois fois plus de ventes que les Fold chez Samsung). La question étant de savoir si Google a les ressources en interne pour réunir les deux stratégies en une.
En prenant un peu de recul, on est aussi en droit de se poser des questions sur la montée en puissance des Pixel. Et vu les résultats des tests des Pixel 7 et Pixel 7 Pro, les campagnes de pub d’ampleur (et les chiffres de vente qui suivent !), cette montée en puissance est évidente. Entre son NPU maison pour lequel toute sa stack logicielle est optimisée (au détriment des NPU des Qualcomm et autre Mediatek), ses applications exclusives aux Pixel (tracking santé ou dictaphone à transcription de texte), les Pixels forgent, lentement mais surement, leur réputation.
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Si cela n’avait pas trop d’impact dans les débuts où les parts de marché de Google étaient très modestes, sa prise de poids dans les parts de marché mondiales va commencer à concurrencer sérieusement ses clients/partenaires. Et cette question de « séparation des pouvoirs » se pose aussi du point de vue des législateurs américain et européen. Donc les juristes et autres spécialistes juridiques antitrust ont déjà commencé à évaluer la manière dont il faudrait découper Google pour limiter sa puissance… Selon nous, plus que les chiffres de vente de ses Pixel, ce sont ces deux variables qui pourraient avoir le plus de poids sur l’évolution de cette feuille de route qui vient de fuiter.
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Source : Android Authority