Mauvaise passe pour Adobe. Après l’arrêt de l’acquisition de Figma et les polémiques entourant les mentions légales et le scan des PDF, l’éditeur de logiciels graphiques est désormais dans la ligne de mire du gouvernement américain. Les autorités lui reprochent des pratiques commerciales douteuses, parmi lesquelles la difficulté d’arrêter un abonnement ou encore la dissimulation de frais de résiliation.
Adobe conteste
Le Department of Justice (DoJ) américain accuse l’entreprise d’avoir poussé les consommateurs vers son abonnement annuel, sans avoir prévenu clairement qu’en cas de résiliation, il y aurait des frais. Cette histoire avait d’ailleurs provoqué une belle controverse en fin d’année. Les informations concernant des frais de résiliation anticipés sont bien présentes, mais elles sont enfouies dans les petites lignes tout en cas du contrat ; Adobe obligeait aussi les consommateurs à survoler de toutes petites icônes… En résumé, des « dark patterns » que les utilisateurs des logiciels d’Adobe ne connaissent malheureusement que trop bien.
Lire Résiliation difficile des abonnements : Adobe a peur pour sa manne
« Les Américains en ont assez des entreprises qui cachent [leur jeu] à la souscription d’un abonnement, puis qui dressent des obstacles quand ils essaient de résilier », déplore Samuel Levine, le directeur du bureau de protection des consommateurs de la FTC, le régulateur du commerce. Cette commission avait prévenu Adobe des plaintes de consommateurs concernant ces frais de résiliation, mais a priori l’entreprise n’en a pas tenu compte.
Adobe a bien l’intention de batailler contre la FTC. Dana Rao, le directeur juridique de l’entreprise, a déclaré que les services d’abonnement étaient « pratiques, flexibles et rentables pour permettre aux utilisateurs de choisir le forfait qui correspond le mieux à leurs besoins, à leur calendrier et à leur budget». Personne n’en doute, mais le problème visé ici est celui de la transparence sur les prix.
L’avocat d’Adobe l’assure : « Nous sommes transparents sur les termes et conditions de nos contrats d’abonnement et disposons d’un processus d’annulation simple ». Le dossier se terminera visiblement devant les tribunaux.
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“les services d’abonnement étaient « pratiques, flexibles et rentables “..
Pour Adobe surtout.
Côté utilisateur par contre, passer d’une simple licence à un abonnement annuel coûte une fortune… Surtout quand il n’y a aucune plus-value.
Un abonnement, ça marche un service ou des informations mises à jour. Pas pour logiciel statique…
lorsqu’on s’abonne à un la suite adobe, je connais tellement de personnes qui ont souscris à la formule adobe stock soit disant gratuite pdt 30 jours résiliable à tout moment.
Et bam, fallait bien comprendre que c’est résiliable uniquement pendant les 30 premiers jours, après t’es engagé sur un abonnement annuel de 30€/mois pendant minimum 1 an.
C’est honteux.