Adobe, l’éditeur de Photoshop, Illustrator, Premiere et de nombreux autres logiciels de création graphique, a tout misé sur le modèle économique de l’abonnement. Pour l’entreprise, cela représente un flux d’argent qui rentre régulièrement dans les caisses, et pour les clients les différentes (et nombreuses) formules abaissent le coût d’accès à ces outils très pro, du moins sur le court terme.
Un danger pour les finances d’Adobe
Un reproche qui revient souvent chez les abonnés d’Adobe, c’est que la résiliation au Creative Cloud est beaucoup plus difficile que la souscription ! Sur les abonnements annuels, financièrement plus avantageux qu’un abonnement mensuel, l’entreprise a la désagréable habitude de facturer des frais de résiliation se montant à 50 % du montant de l’abonnement restant. Il n’y aura aucuns frais si la résiliation est effectuée durant le dernier mois avant renouvellement d’un abonnement annuel (il faut y penser !). Et l’éditeur ne permet pas de suspendre temporairement un abonnement.
Il est toujours possible de souscrire un abonnement mensuel, mais le prix est sensiblement plus élevé qu’un abonnement annuel payé au mois le mois. Ces pratiques font l’objet d’une enquête du FTC, le régulateur américain de la concurrence, depuis juin 2022. Une enquête à laquelle collabore Adobe, comme la société l’a révélée auprès de ses actionnaires.
Dans cette histoire, Adobe marche sur des charbons ardents. Un arrangement avec la FTC pourrait lui coûter cher, « un montant significatif ou des pénalités », précise le document financier. Sans compter le manque à gagner par la suite, une fois que les mesures correctives auront été mises en place. Pour le régulateur, il devrait être aussi facile de résilier un abonnement que d’y souscrire. Une règle qui s’impose d’ailleurs en France depuis début septembre.
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Source : Fortune
Quand on achète un marteau, on ne le paye pas tous les mois ad vitam.