Toshiba 42C3000PG : la promesse
Le 42C3000PG ne promet pas la lune, mais offre la HD 720p sur unplateau grâce à deux entrées HDMI 1.3 et à une batterie très complètede circuits vidéo.
Toshiba 42C3000PG : la réalité
Sur le marché hyper concurrentiel des téléviseurs LCD, Toshiba fait le
forcing en plaçant une nouvelle référence 42 pouces aux alentours des
1000 euros. Le problème, c’est que Samsung, LG et Sony sont déjà
présents sur ce créneau avec des modèles de 40 pouces, tous équipés d’un tuner
TNT. Ce qui n’est pas le cas du 42C3000PG, il se contente d’un bon
vieux tuner analogique.
La réception des programmes TV est de qualité
correcte, certes, mais on reste loin du signal épuré de la TNT. L’adjonction d’un adaptateur TNT par la Peritel RVB externe est donc
obligatoire. Il est préférable de laisser les deux entrées
HDMI libres pour connecter une source HD (lecteur de salon ou console
de jeux) et un terminal numérique satellite, par exemple. Comme le
nouveau Mediasat Max HD de Canal+/Canal Sat équipé d’un disque dur
permettant l’enregistrement des programmes diffusés en haute définition.
La technique plus que le look
Au niveau design, ce téléviseur Toshiba est assez quelconque. Les
Samsung (LE-40S86BD) et Sony (KDL-40S3000) arborent même des courbes et
des finitions plus séduisantes. Mais l’essentiel n’est pas là. Toshiba
a voulu proposer un produit complet et performant capable de
servir de «toile» de projection Home Cinéma. Le constructeur a donc
rogné le superflu et gardé l’essentiel, notamment un circuit
de désentrelacement Faroudja DCDi très efficace, la
compatibilité avec les sources HD 1080p à 24Hz (et 60Hz), deux entrées
HDMI 1.3 et un admirable système de haut-parleurs développé par Onkyo.
Au cœur de ce Toshiba 42C3000PG HD Ready (1366×768 pixels), on trouve
une nouvelle technologie de traitement vidéo, le Pixel Processing III
Pro (évolution de la version précédente Pixel, Processing III+).
Associée au contrôle du rétroéclairage de la dalle (Active Backlight),
cette technologie permet d’intensifier les contrastes et d’approfondir
les noirs. Résultat : des contrastes capables de grimper (en mode
dynamique) jusqu’à 4000:1 (si ce n’est plus). On n’atteint pas encore
tout à fait le niveau des téléviseurs Plasma, mais nous devons
constater que le modèle de Toshiba a su se montrer convaincant. D’autant que le traitement Pixel Processing III Pro inclut
d’autres petits «plus» qui, mis bout à bout, offrent une image
relativement pertinente.
De bien belles images en 720p
Le DCDi Faroudja en fait partie et, comme d’habitude, le résultat
est très convaincant. L’image est lissée, fluide et affinée. Un
nouveau réducteur de bruit vient atténuer les instabilités et défauts résiduels de la source.
Attention toutefois au double emploi. Avant de régler la position du
réducteur du bruit du téléviseur, veillez à ce que celui du lecteur ou
du terminal numérique soit désactivé. Viennent ensuite les bienfaits du
True Image, ce procédé détecte le niveau de luminosité de la source,
effectue une séparation précise des couleurs, analyse le tout, comble
les manques et synchronise l’ensemble pour produire
une image homogène.
Ajoutez à cela un système d’amélioration de la
réactivité de la dalle LCD (Panel Overdrive), un upscaling intelligent, un
procédé d’amélioration des contrastes et des couleurs, ainsi qu’une
technologie permettant d’éliminer les aberrations chromatiques, et vous
obtenez un traitement vidéo présent sur tous les fronts, capable de
faire un excellent travail.Et cela se sent d’emblée sur les sources HD natives.
Sur le Blu-ray de
Casino Royale, morceau de démo par excellence, l’image produite s’est
montrée fine, les mouvements naturels, les couleurs riches et les
contrastes intenses. Une excellente image HD 720p, sans effet de «numérisation» particulière, comme c’est malheureusement trop souvent
le cas sur certains téléviseurs concurrents. L’image conserve sa
texture cinéma et offre un relief nettement accru par rapport aux
sources SD. Les effets d’escalier sont strictement limités, les
fourmillements et le bruit réduits au maximum, il n’y a décidément pas
grand-chose à jeter.
Reste toutefois à bien choisir la résolution (720p
ou 1080p) et la fréquence (60Hz ou 24Hz) de sortie du lecteur. Car
malgré sa compatibilité 1080/24p, ce 42C3000PG Toshiba s’est montré
moins réactif et moins fluide avec une source 1080/24p qu’avec la même
en 720/60p. Seul défaut à noter sur ce téléviseur, son incapacité à
faire ressortir les détails dans les scènes très sombres. Là où les
Plasma parviennent à afficher quelque chose, le LCD, lui, ne broie que
du noir. Et les options de réglages, aussi fouillées soient-elles, n’y
changent rien.
Enfin, saluons la qualité du système de reproduction acoustique intégré
sous l’écran. Une barre de haut-parleurs signée Onkyo qui, associée à
la technologie SRS WOW, offre une spatialisation 3D très convaincante.
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