LG 42LT75 : la promesse
Le 42LT75, c’est l’assurance d’avoir deux appareils en un : un téléviseur HD Ready 720p dernier cri et un magnétoscope numérique à disque dur de 160 Go pour enregistrer les programmes issus, notamment, du tuner TNT. Une belle symbiose. Reste à voir ce que cela donne au quotidien…
LG 42LT75 : la réalité
Arborant une robe noire laquée et offrant des bords inférieurs arrondis, cette dalle LCD LG ressemble beaucoup aux téléviseurs Black Gloss, de Samsung. Ultralégère, équipée d’un revêtement antireflet efficace et livrée avec un support de table, elle a néanmoins la fâcheuse tendance à prendre la poussière. Pour les maniaques du nettoyage qui aiment quand les choses brillent, c’est sacrément enquiquinant.
Ensuite, sur un plan purement pratique, il y a ce pied qui n’est guère rassurant. L’écran est, en effet, simplement emboîté sur le support et maintenu à la verticale par un double loquet en plastique et par quatre petites vis qui font peine à voir. Pour couronner le tout, il est impossible de l’orienter d’un côté ou de l’autre. Enfin, et c’est fort dommageable, le téléviseur ne dispose pas d’interrupteur général permettant de couper l’alimentation électrique. Il est donc constamment en veille.
Un calibrage difficile
La télécommande est assortie au téléviseur et dispose, elle aussi, d’une finition laquée digne d’un produit haut de gamme. La prise en main est immédiate et simplissime. Mais, une fois les chaînes analogiques et TNT mémorisées, la première chose à faire est de revoir le calibrage. Car, comme d’habitude, les couleurs, les contrastes et la luminosité en font des tonnes, tout est poussé au maximum et l’image ne ressemble à rien.
Zappez donc les différents préréglages, désactivez le capteur (Intelligent Eye) et les températures de couleurs préformatées (optez pour le Moyen) pour aller directement au menu Utilisateur1 et ajustez vous-même les principaux paramètres. Le plus compliqué étant d’obtenir une luminosité franche et des teintes chair naturelles. Les blancs ont vite tendance à se griser ou à jaunir. Quant aux couleurs de peau, elles tirent très vite soit sur le rose fillette, soit sur l’orange saumoné. Les trois principaux paramètres (contrastes, couleurs et luminosité) sont donc à manier avec une extrême délicatesse.
Des noirs… pas vraiment noirs
Une fois réglée, l’image TV très colorée du Grand Journal de Canal+ (en SD) se révèle à peu près potable. Avec trois mètres de recul au minimum et en 4/3 s’il vous plaît. Les autres ratios disponibles diminuent de manière assez dramatique le niveau de définition. Difficile malheureusement d’obtenir des noirs profonds et de faire oublier le puissant rétroéclairage (500cd/m2) visible sur les bords de l’écran.
Pourtant un réglage de cette luminosité est disponible sur la télécommande (sept crans pour sept niveaux de gris), mais il ne permet pas d’obtenir réellement satisfaction. Seule la position centrale est intéressante.
Une qualité fluctuante selon les programmes.
Sur l’image SD 16/9 des Prédateurs (toujours sur Canal+), le LG 42LT75 s’est montré carrément… mauvais. Un manque cruel de finesse et de précision, d’énormes défauts sur les mouvements rapides et un ensemble très fade. Bref, une qualité de restitution en SD vraiment très moyenne.
Après une énième retouche des paramètres de calibrage, le téléviseur a réussi à hisser la qualité du rendu. A vrai dire, cela dépend avant tout de la qualité des sources. Sur les programmes TV fluides et colorés, ça passe sans trop de soucis, malgré quelques effets moirés et des fourmillements toujours présents. Mais dès que le niveau de compression est un peu fort ou dès que l’ambiance du programme n’est pas flashy, le LG 42LT75 se fait terne.
Le DVD et la HD, sans souci
Sur une source DVD de bonne qualité, c’est nettement mieux avec des couleurs bien contenues, des contours plus nets et une meilleure tenue générale. Mais c’est évidemment sur des sources HD (Blu-ray ou HD DVD) que les résultats sont les plus convaincants. On oublie alors immédiatement les défauts et les limites en résolution (1366×768) de l’appareil. La HD 1080/24p est acceptée, mais de petites saccades restent visibles. Mieux vaut régler le lecteur HD de façon à ce qu’il délivre du 720p ou du 1080i.
Un honnête magnétoscope numérique
Bien entendu, ce sont les fonctions de magnétoscope numérique qui constituent la force et l’intérêt de ce téléviseur LCD. 160 Go d’espace disque sont disponibles pour enregistrer les programmes issus des deux tuners TV (analogique et numérique) et des entrées analogiques (AV1, AV2 et AV3). Les deux entrées HDMI, en revanche, sont protégées et restent inaccessibles. L’interface utilisateur est plutôt agréable et la manipulation du disque dur assez simple.
Dommage que l’EPG (guide électronique des programmes) de nos chaînes TNT soit si long à se mettre en place et si pauvre. Dommage également que la mise en pause soit si nébuleuse. Sans plonger dans le mode d’emploi, difficile de l’utiliser correctement. Les enregistrements instantanés et les programmations, en revanche, ne posent pas de problème particulier. Deux niveaux de qualité seulement sont proposés (Haut et Normal) et le résultat est honorable, même si nous avons constaté une baisse flagrante de la luminosité et de la dynamique de l’image sur les deux modes.
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