JVC LT-42DV8 : la promesse
Avec le LT-42DV8, JVC propose un téléviseur LCD à la connectique généreuse (3 HDMI, entrée PC, YUV, etc.) offrant une résolution de 1920×1080 pixels et doté de plusieurs procédés de traitement vidéo dont un mode 100 Hz. Qu’apporte donc au juste ce fameux 100 Hz ?
JVC LT-42DV8 : la réalité
Pour sa nouvelle gamme Full HD, JVC a légèrement revu les lignes de ses téléviseurs et ajouté sous l’écran un petit halo bleuté (paramétrable selon deux niveaux d’intensité) du plus bel effet le soir, à la veillée. Comparée aux modèles précédents, la connectique gagne une entrée HDMI. On passe donc à trois entrées HDMI, mais toujours pas de 1.3 à l’horizon.
Exit donc le Deep Colour et le xvColor, censés étendre la palette colorimétrique et augmenter la précision de restitution des différentes teintes. La compatibilité avec le protocole CEC est en revanche assurée, ce qui permettra de commander d’autres appareils compatibles et d’enchaîner plusieurs actions grâce à une seule télécommande.
Une connectique correcte
Détail intéressant, l’appareil dispose d’une sortie audio numérique. Tuner TNT oblige. Ce qui n’était pas le cas sur les modèles précédents. Enfin dernière nouveauté à l’arrière du téléviseur : la présence d’un port RS-232, sans réelle utilité pour le consommateur.
Le reste de la connectique est identique. On retrouve donc une entrée YUV (limitée à 1080i), deux Péritels RVB, une entrée audio/vidéo doublée S-Vidéo, deux entrées audio, une prise casque et une entrée PC. Pas mal.
Enfin de la HD 1080p chez JVC
Mais la grosse nouveauté de ce nouveau modèle réside dans l’affichage en Full HD Progressif à 50 Hz ou 60 Hz (les modèles précédents n’offraient que du 1080i). Le 24 Hz, malheureusement, a été oublié. L’appareil ne sera donc pas capable de restituer le signal originel des Blu-ray et HD DVD. Mais encore faut-il que le lecteur soit capable de le véhiculer…
Le traitement vidéo, lui, reste le même qu’auparavant et repose sur le circuit Dynapix HD. Celui-ci assure le désentrelacement, l’upscaling des sources SD, l’optimisation des contrastes et des couleurs. C’est beaucoup, mais il ne s’en sort pas mal du tout. Il fait même très fort au niveau des couleurs et des contrastes. Le 42-LTDV8 offre, en effet, des contrastes dynamiques qui, sur le papier, ne sont pas mirobolants (1000 :1), mais qui, à l’usage, savent se montrer persuasifs. Les couleurs affichent ainsi un joli mordant et les scènes sombres possèdent suffisamment de punch pour que le spectateur y voit clair. Et ce, sans que cela n’empiète sur le niveau de noirs, plutôt bon d’ailleurs.
Côté couleurs et contrastes en tout cas, ce téléviseur fait mieux que les modèles de la gamme précédente. Les couleurs sonnent plus justes, les contrastes arborent davantage de punch et de finesse. Bref, c’est meilleur !
Extra en HD, beaucoup moins en SD
Côté précision, c’est extra sur toutes les sources HD. Evidemment ! L’affichage en 1080p est fluide et d’une remarquable finesse. Seuls de petits fourmillements s’invitent à la fête en fond d’écran sur certains Blu-ray encodés en Mpeg-2. L’image est vive, lumineuse, fouillée et sans grosse lacune.
En SD, c’est immédiatement moins bon. Surtout sur les programmes TV issu du tuner TNT intégré. Malgré une diagonale de 42 pouces seulement, la mise à l’échelle ne va pas sans poser de problème. Les images perdent en précision, des halos apparaissent autour des personnages et des éléments du décor. La finesse n’est plus du tout de mise, ce qui impose un placement du spectateur à 4 ou 5 m de l’écran, afin que ces lacunes restent le plus discrètes possibles.
Avec des DVD, heureusement, le rendu est meilleur. Le niveau de définition remonte d’un cran et les défauts sont atténués. On respire.
Un mode 100 Hz dispensable
Comme ses prédécesseurs, le LT-42DV8 propose une interface utilisateur sans fioriture dont les nombreuses options d’optimisation restent la plupart du temps sans réel effet sur l’image. Ainsi le mode d’affichage 100 Hz (Clear Motion Drive II 100 Hz), l’un des principaux arguments commerciaux du téléviseur, n’est pas d’une efficacité ni d’une pertinence foudroyantes.
Avec ou sans, à vrai dire, c’est grosso modo la même chose. Un peu plus de douceur par ci par là, davantage de fluidité ça et là, bref, c’est loin d’être la panacée.
Un son félin
Quant à la partie son, anecdotique certes, elle s’avère malgré tout de qualité grâce à deux petits HP relativement performants et au système MaxxAudio. La restitution sonore est ainsi dynamique, les dialogues toujours clairs et les séquences mouvementées retranscrites avec panache.
Il n’y a évidemment pas de quoi se passer d’un amplificateur ou d’un système acoustique digne de ce nom, mais la section sonore de ce téléviseur sait se montrer convaincante. C’est suffisamment rare pour être souligné…
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