Sharp LC32RD2E : la promesse
Chez Sharp, même pour un 32 pouces (81 centimètres de diagonale), onn’est pas à court d’arguments technologiques: 100 Hz, tuner TNTintégré, ratio de contraste de 10000:1 (en mode dynamique), doubleconnectique HDMI et capteur de luminosité. Mais de tels éléments ont uncoût: 60% de plus que sur un écran TV LCD traditionnel. Le jeu envaut-il la chandelle?
Sharp LC32RD2E : la réalité
Premier élément visible: le design de cet écran est en tout point
comparable à celui d’une Playstation 3. Finition noir laquée et bords
en aluminium encadrent cette dalle de 32 pouces (ou 81 centimètres) de
diagonale.
D’emblée, on remarque le traitement mat de la dalle, accompagnée d’un dispositif d’ajustement automatique de la luminosité,
qui vous assure en toutes circonstances de ne jamais être dérangé par les
lumières ambiantes.
Une ergonomie contrastée
La connectique, sans être
extraordinaire, est marquée par la présence de deux entrées HDMI et de
deux Péritel en RVB. Petite faute de goût: l’entrée composante (ou
Yuv) passe par l’entrée VGA via un adaptateur fourni. On ne pourra donc
pas exploiter ces deux interfaces en même temps (un PC Media Center en
VGA et une console de jeux Xbox 360 en Yuv par exemple).
Bonne idée,
les entrées vidéo sont masquées par un cache amovible. Mais quelle
idée d’aller y nicher la sortie casque? De même, les boutons d’allumage
du téléviseur, de réglage de volume, de changement de chaîne et de
changement de source vidéo sont placés sur le dessus de l’appareil.
Pas pratique si l’on désire intégrer l’écran dans un meuble! La
télécommande n’est pas mieux lotie: impossible d’aller directement sur
l’une des entrées vidéo.
A l’allumage de l’écran, on reste perplexe
devant la piètre qualité des menus. Les entrées vidéo sont identifiées
bêtement: Ext1, Ext2 à Ext6, etc. On aurait préféré ici des indicateurs paramétrables de type DVD ou Jeux. Rien n’est réellement clair et c’est aidé du manuel,
notamment pour trouver le code de protection, qu’on lance la
détection automatique des chaînes de la TNT.
Une qualité d’image époustouflante
Décoiffant! Le qualificatif n’est pas trop fort pour parler de la
qualité d’image offerte aussi bien avec des sources DVD qu’avec des images
en haute définition. Mais, avant tout, cet écran est réellement adapté à
la réception de la télévision dans sa qualité numérique.
En fonction de
la chaîne, on a le pire comme le meilleur. Mais on est loin de la
mauvaise impression qu’offre maintenant l’usage de la TNT sur des
écrans Full HD. Mine de rien, se cantonner à une définition
intermédiaire (du 720p), ça a du bon. On passera sous silence la
télévision analogique. Elle est définitivement à bannir.
Sur des
sources DVD, nous avons été impressionné par la netteté et la fluidité
des images. Les quatre millisecondes de la dalle jouent à merveille leur
rôle. Est-ce cela le fameux 100 Hz d’un écran LCD? Sharp indique par
ailleurs que l’un de ses procédés maison –le Tru-D HD– apporte une
image plus définie, supprime les saccades sur les travellings et offre
plus de contrastes.
Et il est vrai qu’entre une dalle
conventionnelle (en Full HD) et cet écran, la différence est
saisissante. L’œil a parfois du mal à s’habituer à une telle fluidité.
C’est presque trop net. Avec des sources haute définition, cela devient amusant: même netteté, même fluidité avec en plus, heureusement, des détails plus accentués.
A condition de ne pas
reculer de plus de deux mètres de l’écran (un mètre cinquante, c’est
l’idéal), on profite de la haute définition avec une dalle qui pourtant
n’est –sur le papier– pas idéale. Mais il est vrai aussi qu’au-delà
de cette distance, l’écran n’est plus adapté.
Reste la qualité
sonore: elle est juste banale. Par rapport à la qualité de l’image, on n’est plus
dans l’exceptionnel. Mais comme rien ne vaut un bon système home
cinéma…
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