TweetDeck n’est plus. L’interface avancée de Twitter, chérie des community managers, n’est désormais accessible qu’à un public restreint. Début juillet, un tweet publié par le compte Twitter Support laissait entendre que TweetDeck serait, sous une trentaine de jours, accessible aux seuls utilisateurs vérifiés, ayant donc payé pour un abonnement à l’offre Blue.
Obliger les utilisateurs à souscrire à un abonnement Blue
Il aura finalement fallu un peu plus de trente jours, mais c’est dorénavant chose faite. En se rendant sur TweetDeck avec un compte non vérifié, impossible d’accéder aux traditionnelles colonnes qui permettaient de suivre avec aisance divers sujets. En se rendant sur la plate-forme, vous êtes à présent redirigé vers l’interface classique de X et d’un pop-up invitant à souscrire à l’abonnement Blue.
Les utilisateurs qui décident de vérifier leur compte en s’abonnant à l’offre premium Blue profitent d’un meilleur classement dans les conversations et la recherche, et ont deux fois moins de publicité entre les tweets que les autres. Ils peuvent par ailleurs mettre le texte de leurs publications en gras ou en italique, poster des vidéos plus longues et de meilleure qualité et peuvent également publier des messages plus longs. Ils peuvent en outre éditer à plusieurs reprises leurs messages au cours des trente minutes qui suivent leurs publications, et peuvent accéder en avant-première à de nouvelles fonctionnalités.
Pour autant, Twitter, ou plutôt X, ne mentionne toujours pas dans les avantages de son offre Blue, l’accès exclusif à TweetDeck, devenu X Pro au début du mois d’août. Quoi qu’il en soit, si vous tenez absolument à pouvoir continuer d’utiliser TweetDeck, vous n’aurez pas d’autre choix que d’accepter de vous faire délester d’une centaine d’euros par an.
Depuis le rachat très controversé de Twitter par Elon Musk, la plate-forme s’est métamorphosée. Outre la perte des deux tiers de sa valeur, l’identité de la plate-forme a été radicalement modifiée par le milliardaire qui a multiplié les coups d’éclat, et pas toujours de manière positive.
Ainsi, après avoir renommé Twitter en X, Elon Musk avait fait installer sur le toit de son siège social, un X géant lumineux qui a tôt fait de provoquer la colère du voisinage. Il faut dire que l’objet de la discorde, qui flashait à la manière d’un stroboscope, a brusquement bousculé la tranquillité des habitants des bâtiments environnants. À tel point qu’après avoir reçu plus d’une vingtaine de plaintes, la ville de San Francisco a obligé la firme à démonter son X, celle-ci n’ayant pas demandé de permis pour son installation.
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