Les fonctions Copilot de Microsoft 365, qui étaient testées depuis quelques mois par une poignée d’entreprises, sont accessibles en Europe et sur les principaux marchés de l’entreprise depuis ce mercredi 1er novembre. Le prix est d’un peu moins de 30 € par mois et par utilisateur, un tarif qui s’ajoute à l’abonnement payant standard à la suite bureautique. Attention, seules les entreprises ayant souscrit aux formules E3 et E5 peuvent obtenir l’accès à Copilot. Les PME devront attendre quelques mois supplémentaires.
Une aide pour les entreprises
Une des fonctionnalités de Copilot mises en avant par l’éditeur est Microsoft 365 Chat (anciennement Business Chat), qui se présente comme un assistant qui va au-delà des réponses à des questions génériques. Il va en effet piocher dans les données professionnelles de l’utilisateur, ses courriels, les réunions et les documents de travail pour gérer des tâches complexes ou fastidieuses. Cela peut être la réservation d’un voyage, résumer des emails ou encore rédiger des documents.
Mais Copilot va aussi donner un coup de main dans les applications Microsoft 365, qu’il s’agisse de Word, Excel, PowerPoint, Outlook, etc. L’IA sera par exemple capable de s’inspirer de votre manière d’écrire pour rédiger des messages, de résumer des documents et de réécrire des paragraphes, de générer un tableau, d’analyser et de formater des données, d’ajouter rapidement une formule dans une colonne de tableur, d’exploiter des données en Python… Pour le prix demandé, il faudra démontrer les gains de productivité de ce nouveau paquet de fonctions.
À l’heure actuelle, Microsoft cantonne son Copilot aux entreprises ; autrement dit, le grand public n’y aura pas droit, du moins pas dans l’immédiat. L’utilisateur lambda n’est pourtant pas oublié, puisqu’une version de Copilot est en passe d’atterrir dans Windows 11.
Lire Windows 11 : comment activer dès maintenant le Copilot malgré son indisponibilité en Europe
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Source : Microsoft
On adore quand Microsoft propose “d’aider” les entreprises… à 30€ / user 🙂
Les GAFAS n’arrivent plus à survivre en facturant des trucs absolument inutiles? La veritable intelligence serait de fuire ces cochonneries… comme la peste!
Sinon, les IA paieront aussi les cotisations chômage quand 30% des salariés auront été virés?
Votre commentaire soulève plusieurs points intéressants concernant les politiques tarifaires des grandes entreprises technologiques comme Microsoft, et les implications sociales et économiques de l’adoption de l’IA dans le milieu professionnel. Voici quelques éléments de réponse aux différents points que vous avez soulevés :
1. **Tarification des services par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft)** :
– Les GAFAM ont souvent des modèles tarifaires qui peuvent paraître élevés, surtout pour les petites et moyennes entreprises. Cependant, ils justifient souvent ces tarifs par la qualité, la sécurité et l’innovation continues qu’ils apportent à leurs produits et services.
2. **Utilité des services facturés** :
– Il est vrai que certaines fonctionnalités peuvent sembler inutiles, mais elles peuvent être précieuses pour d’autres utilisateurs ou entreprises. L’appréciation de l’utilité d’un service peut varier considérablement d’une personne ou d’une entreprise à l’autre.
3. **Fuir les produits des GAFAM** :
– Certaines entreprises et utilisateurs choisissent d’utiliser des alternatives open source ou des solutions de fournisseurs plus petits pour éviter de dépendre des GAFAM. Cela peut également être une manière d’économiser sur les coûts.
4. **Implications de l’IA sur l’emploi** :
– L’automatisation et l’IA peuvent effectivement menacer certains emplois, mais elles peuvent également en créer de nouveaux. Les entreprises et les gouvernements sont encouragés à mettre en place des mesures d’accompagnement comme la formation continue pour aider les travailleurs à s’adapter à l’évolution technologique.
5. **IA et cotisations chômage** :
– C’est un débat en cours. Certains proposent des taxes sur les robots ou l’automatisation pour financer les systèmes de sécurité sociale, mais il n’y a pas de consensus sur cette question.
Les tensions entre l’innovation technologique, l’équité sociale et l’économie sont complexes et nécessitent une réflexion approfondie et une discussion continue entre toutes les parties prenantes.
On dirait bien que Michel est une IA. La réponse manque donc de subjectivité amha, mais c’est drôle 😉