Amazon vient de dévoiler à New York la troisième génération de son livre électronique, le Kindle DX. Il arbore désormais un écran de 9,7 pouces, contre 6 auparavant, et un prix supérieur de 130 dollars à celui de son prédécesseur, le Kindle 2. Il peut embarquer près de 3 500 livres électroniques, soit 2 000 de plus que ce dernier. Mais il les affiche toujours en noir et blanc…
Vendu 489 dollars aux Etats-Unis, le Kindle DX n’est pour l’heure pas commercialisé en Europe, pas plus que les deux précédentes versions, et reste lui aussi réservé aux Etats-Unis.
Depuis le lancement du Kindle première génération, en novembre 2007, Amazon affirme avoir vendu près de 500 000 exemplaires de son lecteur. Malgré tout, cela n’a pas suffi, loin s’en faut, pour changer en profondeur les équilibres économiques du marché de l’édition. Selon la BBC, aux Etats-Unis – marché de référence en la matière –, les ventes d’e-books ne représentent pas aujourd’hui plus de 1 % des ventes totales de livres.
Pour les futurs utilisateurs de Kindle DX, Amazon propose désormais un catalogue riche de 275 000 titres – accessibles aussi sur les deux autres modèles – dont 107 des 112 « best-sellers » de la liste du New York Times, a précisé Jeff Bezos, PDG et fondateur du groupe américain…
Abonnements payants
Un autre intérêt du Kindle est d’offrir à l’utilisateur un nouveau confort dans la lecture, en situation de mobilité, de ses journaux préférés. En l’espèce, Time, le New Yorker, le Wall Street Journal mais aussi le Boston Globe (aujourd’hui menacé de fermeture) ou son cousin le New York Times.
Cependant, rien de tout cela n’est gratuit. Il en coûte par exemple 13,99 dollars par mois pour recevoir le quotidien new-yorkais directement sur son Kindle. Si l’on n’est pas un technophile averti, il faut donc être particulièrement motivé, surtout quand on peut consulter ce même journal gratuitement en ligne depuis son iPhone.
Enfin, le terminal d’Amazon, même s’il utilise la technologie E-Ink, qui offre une très grande qualité de lecture, reste malgré ses seize niveaux de gris en « noir et blanc ». Cela lui confère certes un petit côté vintage, que vient renforcer un design assez désuet, mais il fait pâle figure face à la concurrence directe, à commencer par le Flepia de Fujitsu, qui affiche 260 000 couleurs – mais pour un prix quasi prohibitif de 1 000 dollars l’unité.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.