Toshiba 40XF355DG : la promesse
Le 40XF355DG fait partie des nouveautés de Toshiba de ce début
d’année. Le constructeur propose un nouveau design tout en finesse, une
dalle Full HD 1080p auréolée du traitement vidéo Active Vision, trois
entrées HDMI 1080/24p et la TNT intégrée. Voyons si cela vaut le coup…
Toshiba 40XF355DG : la réalité
Quoi de neuf chez Toshiba du côté des téléviseurs LCD en 2008 ?
Pour l’instant, pas grand-chose. Le constructeur japonais, qui
s’inquiète en ce moment de l’avenir de son bébé, le HD DVD, a
simplement revu le design de ses écrans et a conçu, pour apporter un peu
fantaisie à ses nouvelles gammes, un cadre beaucoup plus fin que les
précédents.
Un cadre laqué noir plutôt élégant, deux à trois fois plus
mince que celui des concurrents. Mais attention, «cadre ultrafin» ne
veut pas dire «écran moins profond». Non ! L’utilisation d’un système
de rétro-éclairage à base de lampe fluorescente implique toujours une
profondeur qui a bien du mal à descendre sous les 10 cm. Ici, il faudra
faire avec 13cm.
Seuls les téléviseurs utilisant des rétro-éclairages
novateurs comme les LED parviennent à afficher une épaisseur réduite.
Ici, ce n’est pas le cas. Seul le «cadre» de l’écran a été aminci.
Rien d’autre.
Du déjà-vu honorable
Pour le reste, c’est du
déjà-vu. La dalle Full HD 1080p de 40 pouces (102 cm) est celle utilisée
sur les autres gammes LCD et le traitement vidéo Active Vision reste de
mise, sans aucune amélioration notable.
On a donc droit à une dalle
hyperlumineuse (500cd/m2) équipée d’un rétro-éclairage dynamique
(débrayable) et aux fondamentaux du procédé de traitement vidéo
Toshiba. Celui-ci repose sur le DCDi Cinéma Faroudja, avec en prime, la
possibilité de régler avec précision les couleurs de base (rouge, vert, bleu, jaune, magenta et cyan). Il est en effet possible d’agir, pour chacune d’entre elles, sur la nuance, la lumière et la saturation (30 paliers
au total).
Et d’emblée, c’est sur le niveau de rouge qu’il faudra
intervenir. Trop saturé, pas assez lumineux, le calibrage d’usine dénote totalement. Au secours ! Les réducteurs de bruit et de
moirage (DNR & CCS) sont également à désactiver, car ils lissent de
manière trop importante l’image SD qui perd illico en piqué. Quant au
procédé Pixel PROcessing version 5, il propose un traitement et une
mise à l’échelle honorables de l’image SD. C’est l’essentiel.
Pas de TNT HD intégrée
Toshiba
a inclus au sein de son nouveau téléviseur deux tuners TV: un numérique
(TNT) et un analogique, mais aucune possibilité de jonglage PIP entre
les deux. La TNT HD n’est malheureusement pas intégrée non plus.
Pour y
accéder, il faudra donc passer par un terminal externe relié à l’une
des trois entrées HDMI disponibles. Trois entrées qui sont totalement
ouvertes aux signaux HD 1080/24p, même si, à l’écran, la différence de
fluidité et de qualité n’est pas spécialement notable entre une image
HD 1080/24p et une image HD 1080/60p. Cela se joue à de minuscules
détails.
Les trois entrées HDMI s’avèrent également compatibles Deep
Color et aptes à profiter des quelques facilités de pilotage offertes
par le protocole CEC (baptisé ici REGZA Link). Enfin, le son est
restitué par des mini HP Onkyo bénéficiant de la technologie SRS WOW
pour donner un peu de corps et d’ampleur à la stéréo. C’est plutôt
efficace.
À l’image
Sur les programmes TNT, le 40XF355DG offre
des résultats potables. Comme d’habitude sur les LCD, les contours sont
loin d’être hypernets et les effets moirés sont encore bien voyants.
Bien entendu, cela dépend avant tout de la qualité des programmes et
des chaînes, mais dans l’ensemble, il n’y a vraiment pas de quoi
s’enthousiasmer.
En passant sur les rares canaux HD en clair du
satellite, nous sommes déjà plus emballés. Une fois les paramètres corrects
mémorisés, le téléviseur délivre un bon niveau de noirs, l’image se
montre dynamique et les contrastes plaisants. En HD s’entend.
Et c’est
évidemment avec une source HD experte, comme le sont le Blu-ray et le
HD DVD, que ce téléviseur fournit les meilleurs résultats. Piqué extra,
couleurs fermes et bien nuancées, traitement vidéo impeccable, noirs
costauds, il ne manque rien. Même les jeux vidéo HD passent bien. Le
temps de réponse, même s’il ne fait pas partie des plus bas du marché,
permet d’obtenir une image correcte, bien définie, quel que soit le jeu
et sans effets de traînage.
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