Ils tombent comme à Gravelotte dans ma boîte d’e-mails. ‘ Ils ‘, ce sont des messages annonçant ou commentant l’ouverture de sites de notation. Après Note2be, le site d’évaluation des enseignants (sanctionné par le tribunal des référés de Paris), et Note2bib, pour noter son médecin, j’ai découvert simultanément Demedica (concurrent potentiel de Note2bib), Dejuridica (pour évaluer les avocats, les experts-comptables…) et Dedomestica (pour noter les spécialistes du bâtiment). Bon, ce genre d’annonce m’énerve un tantinet : je n’aime guère les effets de buzz et de récupération. Mais derrière chacun de ces sites se cache une même question : pourquoi devrions-nous tout le temps questionner notre entourage quand nous cherchons un spécialiste ou un artisan ? Et pourquoi ne pas donner notre avis sur leurs prestations, comme c’est déjà le cas avec des produits, des films, des restaurants ? Louable ! Mais le problème, au-delà de l’emploi de données nominatives, réside dans les notations et les commentaires, forcément subjectifs. De plus, vous l’avez peut-être déjà constaté sur des sites de notation de produits high-tech, les abus sont nombreux. Il est tellement facile de faire pencher la balance et d’influencer, en bien ou en mal… Finalement, demander à ses collègues l’adresse d’un bon garagiste n’est pas une si mauvaise idée que ça !
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