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En quête d’Internet

Vacances studieuses, vacances heureuses qu’ils disaient… A voir ! En congés entre Noël et le jour de l’An, j’ai emporté mon portable à Rennes dans le…

Vacances studieuses, vacances heureuses qu’ils disaient… A voir ! En congés entre Noël et le jour de l’An, j’ai emporté mon portable à Rennes dans le but de travailler un peu sur le forum de l’Ordinateur individuel. Mes hôtes ne disposant pas d’accès Internet (ça existe…) je comptais me connecter à la Toile en Wi-Fi. Neuf heures du matin et les valises à peine posées, je sors mon portable et scanne le réseau à la recherche d’un point d’accès. Bonne surprise, je détecte quatre spots. Mauvaise nouvelle, tous sont estampillés Livebox et protégés d’emblée par une clé d’accès. Je m’en doutais un peu mais en bon Parisien, j’ai l’habitude de trouver sans trop de problème un réseau laissé en libre accès par un abonné conciliant (vous avez dit imprudent ?).Après avoir englouti deux cafés, je pars donc pour le centre-ville, direction les bistrots de la rue Saint-Michel (la rue de la Soif pour les intimes), persuadé d’y trouver un hotspot accessible en libre accès contre bière sonnante très moussante. Choux blanc : mon fournisseur d’accès habituel a mis la clé sous la porte. Dépité, me voilà en quête d’un réseau en libre accès. Je finis par dénicher une brasserie accolée à la boutique Orange. Benoîtement, je m’y installe, commande un café et tente de me connecter au réseau de l’agence. Il est bien là, mais verrouillée par une clé. Moi qui pensais qu’Orange l’aurait laissé ouvert pour ses abonnés de passage, ne serait-ce que pour une consultation ponctuelle, j’en suis pour mes frais, de 1,5 euro de café. J’ai soudain une illumination et me mords les doigts de n’y avoir pensé plus tôt : la gare SNCF, bien sûr ! Toutes les grandes gares disposent d’un hotspot Wi-Fi. Je me rends donc dans un café situé dans la station, commande à nouveau un café et me connecte. Le réseau est bien là, avec d’emblée un message d’accueil de Neuf, gestionnaire du point d’accès. Mais c’était trop beau. La connexion est payante, et pas donnée : 25 centimes la minute pour accéder à Internet, via un code d’accès donné par mon opérateur (auquel je paie déjà grassement un abonnement mensuel au titre de mon abonnement ADSL). Quinze euros de l’heure, on croit rêver ! Dépité, je scanne à nouveau le réseau et surprise, je détecte un spot dont le nom m’évoque immédiatement une célèbre bière belge. Je quitte la gare et juste en face, effectivement, trône un café à son effigie, avec sur chaque vitre la mention Wi-Fi gratuit. Cinq minutes plus tard, j’étais connecté en haut débit pour le prix d’un déca… Après deux heures passées à chercher un hotspot, je risquais l’overdose de caféine. J’aurais pourtant pu l’éviter, il m’aurait suffi avant de partir de consulter sur Internet la liste des points d’accès gratuits disponibles dans la cité rennaise. Cette expérience m’aura au moins enseigné une chose : vu le temps qu’il m’a fallu pour trouver un accès Wi-Fi dans une ville aussi grande que Rennes, ce mode d’accès mobile à Internet n’a rien de la panacée annoncée. Il faudra pourtant s’en contenter, en attendant la mise en place du Wimax, dont la portée sera, à terme, denviron 50 km.

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Philippe Fontaine