Vous ne le savez peut-être pas, mais Google propose depuis l’an passé, un outil dédié à la surveillance de vos données sur le dark web. Si cet outil était jusqu’ici réservé aux seuls abonnés Google One, la firme de Mountain View le propose gratuitement à tous ses utilisateurs depuis quelques semaines.
L’utilitaire, sobrement nommé Rapport sur le dark web, se charge, lorsqu’il est activé de scanner les plates-formes utilisées par les cybercriminels pour vérifier si vos données personnelles s’y trouvent. Il vous permettra de savoir si des données comme votre nom, votre adresse, votre numéro de téléphone, votre adresse e-mail, ainsi que vos noms d’utilisateurs et mots de passe ont été divulguées dans des fuites de données. Son activation, qui ne vous prendra que quelques minutes, vous permettra de garder un œil sur vos données personnelles, mais surtout de prendre les mesures nécessaires dans le cas où celles-ci auraient été détectées dans une fuite.
1. Rendez-vous dans les paramètres de votre compte
Commencez par vous rendre dans les paramètres de votre compte Google. Pour ce faire, cliquez sur votre avatar (depuis Gmail, par exemple), et cliquez sur Gérer votre compte Google. Vous pouvez aussi vous rendre directement sur cette page.
2. Accédez aux options de sécurité
La page des paramètres de votre compte Google devrait alors s’ouvrir. Sélectionnez Sécurité dans la colonne de gauche, faites défiler les options proposées, puis dans l’encadré Rapport sur le dark web, cliquez sur le bouton Démarrer.
3. Démarrez la surveillance
La page suivante vous propose ensuite de Démarrer la surveillance pour votre adresse e-mail. Cliquez sur le bouton Démarrer la surveillance, en bas à droite, pour activer la fonction.
4. Sélectionnez les informations à surveiller
Vous devrez à présent sélectionner les informations personnelles dont vous souhaitez surveiller la présence sur le dark web. Cochez toutes les informations que vous souhaitez surveiller, puis cliquez sur le bouton Autoriser en bas à droite.
5. Configurez votre profil de surveillance
Pour que la surveillance puisse commencer, vous devez à présent configurer votre profil de surveillance, notamment en y ajoutant les autres informations que vous souhaitez pouvoir surveiller. Complétez les informations sur lesquelles vous souhaitez garder un œil, comme votre adresse postale, ou d’autres adresses e-mail.
Dans le cas des adresses e-mail, vous serez invités à les confirmer en saisissant un code de validation envoyé sur chacune d’elles. Cliquez enfin sur le bouton OK en bas à droite de la page pour enregistrer vos préférences.
6. Consultez le rapport
Après avoir validé vos préférences, Google va lancer automatiquement un scan pour rechercher la présence de vos données personnelles sur le dark web. Un récapitulatif de vos résultats devrait être très rapidement disponible.
Vous n’aurez alors plus qu’à Afficher tous les résultats pour les éplucher, et prendre les mesures nécessaires, notamment renforcer la sécurité des comptes concernés en changeant vos mots de passe, mais aussi en ajoutant une couche de sécurité supplémentaire, en mettant en place une double authentification, par exemple.
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Il s’agit de disposer d’un compte Google même si comme l’article le précise cet outil dédié à la surveillance de vos données sur le dark web n’est plus réservé aux seuls abonnés Google One.
“Préservez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge”. Pareillement, préservez-moi de Google, le dark web je m’en charge, préventivement.
Il existe quelques bonnes adresses qui iront pareillement scruter les méandres de la Toile pour accomplir une tâche similaire.
Payer en devises MVP (Ma Vie privée) pour s’assurer que d’aucuns s’en emparent hormis Google me semble quelque peu paradoxal, quand bien même Google serait-elle notre amie et qu’une amie aurait le droit de tout savoir de nous. Je ne le pense pas. “D’une main je donne, de l’autre je prends” voilà bien la politique des inquisiteurs institutionnels du Web, en particulier des GAFAM.
Chercher la voie de contournement pour parvenir à une privatisation de nos données sans passer par les autoroutes tenues d’une main de fer par des exploitants aux aguets de nos moindres faits et gestes, ardu parfois mais faisable.
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Je ne conteste pas l’article et je le pense salutaire pour celles et ceux qui n’ont d’autres perspectives que le monde numérique brut de coffre. Il vaudra toujours mieux succomber aux sourires de crocodile qu’aux méfaits des monstres. Mais une approche intermédiaire existe.
Il aurait été pertinent de dire de manières autre que Google, peut on scanner nos informations sur le darkweb..
On n’apprend rien dans votre réponse, aucunes valeurs ajoutées à l’article.
En attendant l’outil de Google fait son job.😘
@Biloute, je ne comprends pas bien votre formulation : “(…) dire de manières autre que Google, peut on scanner nos informations sur le darkweb..”.
Bien sûr que le Dark Web fourmille d’infos personnelles de nombre d’entre-nous, mais aussi bien sûr que d’autres outils que ceux de Google existent. Je n’en fais pas la liste et ce n’est pas à moi d’en faire état ici. Mais tout utilisateur averti les connaît.
Quant à envisager qu’un commentaire ne serait pertinent que s’il fournit des informations supplémentaires, une “valeur ajoutée”, c’est là votre conception du commentaire. En dehors de vous faire remarquer que vous n’appliquez pas à vos mots ce que vous attendez de ceux des autres (votre commentaire se borne à critiquer le mien de façon incompréhensible puis à vanter l’efficacité de Google), le commentaire peut aussi bien se résumer à une appréciation personnelle en rapport avec le contenu de l’article.
Google fait son job … encore heureux. Mais il le fait à quel prix ? M’avez-vous lu ? Je ne vais pas me répéter.
Pitié : on ne demande pas qu’un commentaire soit instruit, on demande qu’il soit compréhensible et argumenté. On espère des échanges basés sur l’argumentation et l’intelligibilité des propos. On assiste a des pensées vides qui laissent place à la critique de l’autre. Pathétique. Je ne suis pas loin de laisser tomber, trop c’est trop. L’abrutissement général en vue ?