Coup de chaud dans le Boeing 737 qui emmenait une centaine de passagers entre Agadir et Paris ce dimanche matin, rapporte Le Parisien. Un membre d’équipage a découvert la présence de l’identifiant « Engin explosif improvisé » dans la cabine, après avoir consulté les réseaux disponibles sur son smartphone (le site parle du réseau Bluetooth, mais il s’agissait plus probablement du Wi-Fi).
La mauvaise blague qui pourrit le retour des vacances
Une fois arrivé à Orly, l’avion provoque un branle-bas de combat : la Gendarmerie des transports aériens (GTA) est dépêchée sur place, et épaule la police aux frontières ainsi qu’une équipe cynophile pour détecter le fameux explosif. Chaque bagage a dû être vérifié, et les 153 passagers interrogés. Une procédure longue et compliquée qui a nécessité plus de 3 heures d’enquête fastidieuse sur place.
En recherchant le nom « Engin explosif improvisé » sur les réseaux, les policiers ont fini par circonscrire l’auteur : un ado, revenant de vacances avec ses parents, avait effectivement renommé son smartphone de la sorte. Il a d’ailleurs été pris la main dans le sac, alors qu’il tentait de changer le nom de l’appareil. Il a été mis en garde à vue pour « communication de fausse nouvelle compromettant la sécurité d’un aéronef en vol », et il l’était toujours hier en fin d’après-midi.
La mauvaise blague n’a fait rire personne, ni les passagers qui ont subi un retour de vacances assez désagréable, ni les forces de l’ordre qui avaient probablement autre chose à faire !
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Source : Le Parisien