Les moteurs de recherche DuckDuckGo et Ecosia, le navigateur Vivaldi et la messagerie chiffrée ProtonMail sont quelques-uns des 13 signataires d’une lettre de protestation contre la publicité ciblée.
Ils accusent les créateurs et éditeurs de contenus de mettre en place de véritables « systèmes de surveillance commerciale massifs ». Cette alliance demande à ce que des lois soient adoptées pour interdire ces pratiques « hostiles à la vie privée ». La missive est adressée aux régulateurs américain, européen, britannique et australien.
De la publicité contextuelle plutôt que ciblée
Ce traçage ne serait même pas nécessaire économiquement pour atteindre la rentabilité. Beaucoup d’entre eux en donnent déjà l’exemple. Ils gagnent de l’argent grâce à de la publicité, mais elle est contextuelle. Il ne s’agit pas d’aller fouiller dans l’historique et les métadonnées d’un internaute mais de prendre en compte les termes qu’il recherche et d’afficher de la publicité en fonction.
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Cette initiative a été motivée par un rapport du Conseil norvégien des consommateurs qui avait chargé la société de cybersécurité Mnemonic d’analyser comment dix applications mobiles populaires collectaient des données.
Plus de 135 tiers étaient impliqués dans la publicité ou le profilage. Facebook recevait aussi des données de neuf des applications et Google, de huit d’entre elles. Pour les signataires, cela ne peut que nuire aux consommateurs, aux entreprises et à la démocratie.
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