Apple a finalement levé le voile sur son premier casque combinant réalité augmentée et virtuelle, le Vision Pro. Unique en son genre, le masque, proposé au prix de 3 499 dollars, signe la grande arrivée d’Apple dans le monde de la réalité mixte.
Pour sécuriser l’accès au casque, Apple ne mise pas sur une technologie de déverrouillage déjà existante, comme Face ID ou Touch ID. Le groupe californien a préféré intégrer un nouveau système d’authentification qui s’appuie sur l’iris de l’utilisateur, Optic ID.
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Comment fonctionne Optic ID ?
Ce système, dont le développement a débuté il y a plusieurs années, analyse l’iris du porteur « sous différentes expositions à de la lumière LED invisible ». Les données sont ensuite comparées avec l’iris du propriétaire du casque. Si cette partie colorée, destinée à protéger l’œil de la lumière, correspond à celle du porteur, le Vision Pro sera instantanément déverrouillé.
De ce côté-là, Optic ID n’est pas bien différent de Face ID. De la même manière, la reconnaissance faciale 3D compare le visage en face de l’iPhone avec le faciès enregistré au préalable par l’utilisateur. Avant de se servir du scanner biométrique pour déverrouiller le casque, les usagers devront passer par un relevé complet de leur iris.
Optic ID ne servira pas uniquement au déverrouillage du casque. Le système permettra également de vérifier votre identité lors d’un paiement avec Apple Pay. Plus largement, toutes les fonctionnalités qui nécessitent Face ID ou Touch ID sur iPhone seront assurées par Optic ID sur le Vision Pro.
Les atouts du scanner d’iris
Comme l’explique Apple, tous les êtres humains ont un iris différent. Il est impossible de trouver deux individus avec un iris identique, même des jumeaux, ce qui donne évidemment tout son intérêt à Optic ID. À ce titre, on se rappellera que Face ID a déjà été berné par le visage de deux jumeaux par le passé.
Composé de plusieurs couches et de différentes couleurs, l’iris est massivement utilisé par les systèmes d’identification biométriques, surtout professionnels, et ce, depuis des années. Il est souvent préféré à l’empreinte digitale, dont les sillons peuvent s’altérer à la suite d’un accident par exemple, ou au visage, qui peut aussi fluctuer dans le temps.
Des données sensibles à l’abri des regards
Bien décidé à préserver la vie privée de ses clients, Apple précise que les données biométriques relatives à l’iris sont stockées en local sur le casque. Ces informations sensibles, entièrement chiffrées, ne sont pas transmises à distance sur des serveurs. Apple procède de la même manière avec les données concernant Face ID. Celles-ci ne quittent jamais l’iPhone.
De plus, Apple refuse que les informations par rapport au suivi des yeux, le système qui permet d’interagir avec l’interface Vision OS, puissent être collectées par des apps tierces ou des sites web. Tout ce que vous regardez lorsque vous portez le masque est et restera privé. En clair, les annonceurs publicitaires ne pourront pas savoir sur quoi vous avez « cliqué » avec votre regard. Venant d’Apple, qui a mis en place une foule de restrictions contre le pistage publicitaire sur iOS, ce n’est pas une surprise.
Pour mémoire, Apple n’est pas le premier fabricant d’électronique à placer un scanner d’iris sur ses produits. Samsung a déjà intégré un scanner oculaire sur plusieurs de ses smartphones Galaxy, à commencer par le Galaxy S8. Ce système, plus proche du gadget que de la solution de sécurité, pouvait être dupé par de simples photographies. Sauf grosse surprise, la technologie d’Apple est d’un autre calibre…
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