Le hacker Mudge devient le chef de la sécurité de Twitter. Après les attaques survenues cet été, les dirigeants du service de microblogging ont décidé de prendre le taureau par les cornes et de faire appel aux services d’un pro de la sécurité.
Peiter Zatcko, alias Mudge, va directement être placé sous la responsabilité de Jack Dorsey, le P.-D.G de Twitter et va commencer son travail en évaluant intégralement les mesures de sécurité des plates-formes et les pratiques instaurées en la matière et ce, pendant les 6 prochaines semaines.
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Dans un entretien accordé à CNBC, il a aussi indiqué qu’il serait amené à travailler sur les systèmes de discussion de la plate-forme et à la manière d’en sécuriser le contenu. Twitter compte-t-il proposer des fonctions de chiffrement de certaines conversations privées dans le futur ?
Looks like the cat is out of the bag.
I’m very excited to be joining the executive team at Twitter!
I truly believe in the mission of (equitably) serving the public conversation.
I will do my best! https://t.co/ZQkhYTXLQZ
— Mudge (@dotMudge) November 16, 2020
Avant d’arriver chez Twitter, M. Zatco travaillait à ce même poste pour le service de paiement en ligne américain Stripe. Par le passé, il a été recruté successivement par le DARPA pour faire de la détection et du contre-cyber-espionnage, par le Google’s Advanced Technologies and Projects Group pour l’aider à faire des recherches en matière de sécurité et piratage.
Sans oublier qu’il a – juste – aussi créé tout le plan de développement et de recherche du Département américain de la Défense qui lui permet de rester à jour en matière de cybersécurité.
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Preuve qu’il jouit d’une certaine notoriété et d’une reconnaissance par ses pairs passés et actuels, le chef de la sécurité de Facebook – Alex Stamos – a déclaré que Mudge « serait parfait pour ce poste et pour trouver des solutions créatives et ambitieuses aux soucis rencontrés par la plate-forme » tout en composant avec les ressources financières de Twitter. Des moyens qui ne sont pas ceux d’énormes groupes comme Google, capables de financer des programmes entiers de recherches en charge de trouver et d’anticiper les failles pouvant être exploitées sur sa plate-forme.
Source : Reuters
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