Ses protagonistes les plus emblématiques ne sont autres que Tesla, Uber ou encore Rivian, mais la ZETA (Zero Emission Transportation Association) compte déjà 28 membres, tous bien implantés dans l’industrie du véhicule électrique.
L’acte de naissance de ce nouveau groupe d’intérêts communs vient de paraître et explique que ces acteurs du véhicule électrique veulent se faire entendre d’une seule voix lorsqu’il faudra évoquer les sujets majeurs avec les administrations américaines.
Joe Biden favorable à la voiture électrique
Aux Etats-Unis, où la ZETA exercera le plus activement son rôle, ces sujets sont nombreux et vont des différentes incitations fiscales à l’achat d’un véhicule électrique aux infrastructures de recharge, mais l’association entend également peser dans le débat sur les normes environnementales qui pourraient être durcies avec l’arrivée de Joe Biden au pouvoir.
En effet, le timing de la création de la ZETA n’est pas étranger à celui de l’élection du candidat démocrate. Joe Biden, qui ne prendra ses fonctions que le 20 janvier 2020 s’est déjà déclaré favorable à la voiture électrique et entend miser sur cette industrie relativement nouvelle. Des positions tranchent avec celles de son prédécesseur, Donald Trump qui a souvent moqué les véhicules zéro émission.
« Nous pouvons dominer le marché des véhicules électriques, en construisant 550 000 stations de charge et en créant plus d’un million d’emplois ici, à condition que le gouvernement investisse davantage dans les recherches sur les énergies propres », expliquait Joe Biden alors qu’il a intégré la transition vers la voiture électrique dans son « Green New Deal », un plan à 1 700 milliards de dollars qui vise la neutralité carbone aux Etats-Unis d’ici 2050.
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