D’abord au Journal de 20 heures, sur France 2 dimanche 24 septembre, puis le lundi suivant, à la suite du Conseil de planification écologique. À deux reprises, le Président de la République Emmanuel Macron est revenu sur le sujet de la voiture électrique à 100 euros par mois ces dernières heures. À la clé : une date de précisée, qui respecterait le calendrier initial. L’offre de « leasing social » arrivera en novembre, a-t-il indiqué, confirmant une rumeur du mois de mars.
Alors que le nouveau calcul du bonus écologique vient de paraître dans le Journal officiel, le Gouvernement peut un peu plus librement se pencher sur la voiture électrique choisie pour être proposée à 100 euros par mois sans apport au mois de novembre prochain. Pas sûr non plus que d’ici là, le Gouvernement ne révèle les détails de l’offre. La grande favorite était la Dacia Spring, mais la marque du groupe Renault produit sa citadine en Chine, ce qui pose un problème avec le bonus.
Si le projet réussit son objectif en termes de portée, alors il devra fournir 100 000 exemplaires d’un véhicule par an. Là encore, difficile de savoir quelle marque serait prête à soutenir la demande. L’alternative serait alors de se pencher sur les flottes des entreprises publiques, qui sont nombreuses à posséder des Renault Zoé par exemple, et qui pourraient être reconditionnées avant d’être proposées aux ménages bénéficiaires de l’offre de leasing du gouvernement.
Autrement, plusieurs offres à moins de 100 euros par mois sont déjà disponibles chez les constructeurs, mais demandent de régler aussi un apport. C’est le cas de la Fiat 500 électrique (99 euros par mois) qui nécessite un apport de 2 500 euros (à condition de bénéficier du bonus écologique). La Renault Twingo E-Tech fait de même, avec un loyer de 100 euros par mois et un apport de 4 000 euros (si bonus écologique). Pour rappel, l’offre du gouvernement doit exempter le bénéficiaire de tout apport supplémentaire.
Les grandes lignes de l’offre
L’offre à 100 euros par mois pour une voiture électrique impliquerait en revanche de devoir payer de sa poche l’assurance et les frais d’entretien, tout comme la recharge des batteries. Il serait possible que dans les modalités le client puisse signer pour un contrat jusqu’à cinq ans avec entre 10 000 et 15 000 km maximums par an. À noter que la plupart des offres de leasing des constructeurs à l’heure actuelle se limitent aussi à 10 000 km par an.
Tout le monde ne pourra pas y prétendre : seront visés dans un premier temps les ménages les plus modestes, avec un revenu fiscal de référence annuel inférieur ou égal à 14 089 euros.
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