Quatre ans après son lancement et une pandémie mondiale au compteur, mais le « Plan vélo » du gouvernement est toujours là. Matignon a fait savoir que ce projet national visant à améliorer les infrastructures cyclables pour faciliter la pratique du vélo allait connaitre une accélération. En effet, 250 millions d’euros sur les 500 millions prévus d’ici à 2025 seront dépensés cette année. « 200 millions seront [consacrés] aux infrastructures et 50 millions d’euros pour le stationnement », selon le communiqué de la première ministre Elisabeth Borne. Par ailleurs, un « comité interministériel du vélo » se réunira tous les six mois, il intégrera tous les ministres concernés par le projet.
Selon Olivier Schneider, le président de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), cité par Le Parisien, « l’Etat n’aura jamais mis autant d’argent sur une seule année pour aider au développement du vélo. C’est une bonne nouvelle, car cela permettra à des villes périurbaines et rurales de pouvoir enfin s’y mettre ». Avant d’ajouter : « Avoir un soutien financier de l’État est primordial pour ces petites collectivités, car elles n’ont pas autant de moyens que les grandes agglomérations pour financer des gros projets de pistes cyclables. »
Davantage de pistes cyclables = plus de pratiquants
De son côté, Matignon précise que le fonds de mobilités actives, l’organisme qui permet le financement de ces infrastructures, s’inscrira dans une logique de « contractualisation avec les collectivités, pour s’assurer que les investissements soient ciblés et efficaces. »
Au-delà de l’attente générée auprès des cyclistes, ce plan revêt une importance capitale pour le gouvernement. « Au moment où on a beaucoup soutenu le carburant et la voiture, il est important de montrer que l’on soutient aussi d’autres usages », explique le ministre des Transports à nos confrères du Parisien. Par ailleurs, le « plan vélo » fait partie intégrante des promesses de campagne du candidat Macron, devenu depuis un président confronté régulièrement à la crise climatique.
Le « Plan vélo 2023 » se focalise sur l’aménagement ou la réfection de pistes cyclables, mais aussi sur d’autres volets moins médiatisés tels que la construction de parkings dédiés aux vélos où l’aide au développement de la filière vélo en France. L’échéance pour ces projets est on ne peut plus évidente : la France veut être un pays modèle en termes de vélo avant l’ouverture des Jeux olympiques de 2024.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
Source : Le Parisien