Plus d’un an après l’affaire Check My Metro, la RATP a tenu ses promesses sur l’ouverture des données publiques (Open data). Rappelons que l’appli diffusait le plan du métro sans l’autorisation de la Régie qui était détentrice des droits d’utilisation des plans. Ainsi, le service de transport parisien a accepté de s’associer à la démarche globale d’ouverture des données publiques, initiée par l’Etat français avec la mission Etalab ainsi que certaines collectivités et administrations, en rendant accessibles et utilisables une partie de ses données.
Dans un communiqué, la direction de la RATP a déclaré qu’elle souhaitait désormais « permettre à des tiers, notamment des développeurs et entrepreneurs, d’exploiter certaines données relatives à son activité de transport afin d’imaginer de nouvelles manières de les utiliser et de les valoriser en créant de nouveaux services mobiles et des applications de manière toujours plus innovante ».
Se protéger de la « concurrence »
Ainsi, tout un chacun pourra diffuser sur son site, blog ou appli, les données qui sont mises à disposition du public sur le portail gouvernemental. On y trouve de nombreuses informations libres comme la localisation des stations, les correspondances et même les relevés de qualité de l’air dans les stations ainsi que la liste des commerces agréés.
La RATP a tout de même décidé de se garder une pépite. Il s’agit des horaires des métros et bus qui ne sont consultables que sur les services qui lui appartiennent comme son site et ses applications mobiles. S’agit-il de protéger ses services de la « concurrence » ?
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