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MySpace capitule face à Facebook

Le site de Newscorp autorise le transfert des profils Facebook sur ses pages. Une alliance en forme d’aveu de défaite.

Celui qui fut l’un des premiers réseaux sociaux d’envergure, bien avant le site de Mark Zuckerberg, n’a pas fait le poids face à Facebook. MySpace vient de signer un partenariat avec son ancien concurrent. Il autorise ses membres à intégrer leur profil Facebook sur leur page personnelle.

Concrètement, un champ « se connecter avec Facebook » a fait son apparition sur la page d’accueil de la version américaine du site. Cette nouvelle fonction permet d’importer tous les centres d’intérêt et tous les « j’aime » déclarés sur le réseau social aux 500 millions de membres. Selon les goûts indiqués par l’internaute sur Facebook, MySpace lui propose une playlist d’artistes censés lui correspondre. Mashup with Facebook devrait peu à peu être décliné sur les versions locales du site qui poursuit son virage vers l’entertainment. Mais aucune date n’est pour l’heure communiquée concernant la France.

Sommé d’être rentable

Ce partenariat pousse un peu plus loin la collaboration amorcée avec le numéro un des réseaux sociaux en août dernier. Depuis cette date, il était en effet possible de synchroniser ses statuts entre les deux sites. Interrogé lors d’une conférence de presse par l’AFP, le PDG de MySpace a convenu que le site n’était plus un réseau social. « Nous sommes pleinement engagés dans une nouvelle stratégie de divertissement social », a indiqué Mike Jones. Une stratégie amorcée dans la nouvelle version de MySpace disponible depuis quelques semaines en France. Cette dernière mouture revient aux fondamentaux du site : faire découvrir des artistes et de nouveaux talents.

MySpace n’a plus que quelque mois pour apporter la preuve de sa rentabilité. Chase Carey, directeur d’exploitation de News Corporation, a déclaré à l’occasion de la présentation des résultats trimestriels : «  Nous jugeons en trimestres pas en années ». En 2005, le groupe média avait payé celui qui était alors le premier des réseaux sociaux au prix fort : 580 millions de dollars.

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Puel Hélène