Apple étend son offre de services financiers en proposant, en partenariat avec la banque Goldman Sachs, son premier compte d’épargne avec un rendement de 4,15 %, annoncé comme « 10 fois supérieur à la moyenne nationale » américaine. Car si ce taux est plus important que celui du Livret A français, le nouveau service d’Apple n’est pour l’instant disponible qu’aux États-Unis.
Quand Apple devient une « banque »
Lancé en 2019 aux États-Unis, l’Apple Card est une carte de crédit comme il en existe déjà outre-Atlantique. Elle permet de s’endetter à des taux entre 15,74 % à 26,74 %, en fonction de la solvabilité de l’utilisateur. Des chiffres qui peuvent sembler très élevés pour la France, mais qui sont plutôt dans la moyenne de ce qui se pratique au pays de l’Oncle Sam.
Les particularités de la carte sont à aller chercher du côté du suivi des dépenses via l’application Wallet, mais surtout de son système de remise (cashback). Le principe est simple : les utilisateurs de l’Apple Card récupèrent sur leur compte l’argent de chacune des transactions qu’ils réalisent. Ce montant est de 1 % pour un achat avec la carte, de 2 % s’ils passent par l’application Apple Pay et de 3 % s’ils dépensent de l’argent dans des produits ou services Apple.
La marque américaine enrichit aujourd’hui son offre en proposant un compte d’épargne « à haut rendement », toujours pour les utilisateurs de l’Apple Card, sans dépôt minimum. Le compte peut être créé en quelques clics depuis l’application Wallet. Les récompenses gagnées via le cashback seront ainsi directement créditées sur ce compte ou l’argent est rémunéré, pour l’instant, à 4,15 %. En effet, Apple rappelle que ce taux peut « changer à tout moment ».
Il est par ailleurs possible de choisir où les intérêts sont versés, mais aussi d’alimenter ce compte épargne avec d’autres comptes, pour ne pas uniquement capitaliser sur le cashback reçu via l’Apple Card. La somme maximum de 250 000 dollars qu’il est possible de créditer est assez élevée. Ce montant peut seulement être dépassé en ajoutant les intérêts cumulés.
Des services financiers toujours plus ambitieux
Quatre ans après le lancement de l’Apple Card aux États-Unis, l’entreprise a toujours l’ambition d’étendre ses services bancaires sur le continent européen, et pourquoi pas en France. Mais proposer de tels services n’est pas simple. Cela s’explique par un marché des services financiers très régulé, mais aussi par les ambitions de la marque qui doit faire face à d’autres défis de taille.
En effet, il se murmure qu’Apple travaille sur un service d’abonnement auquel les utilisateurs pourront souscrire pour acquérir les derniers modèles d’iPhone sans avoir à payer l’intégralité de la somme à l’achat.
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Comme le rapportait Mark Gurman de Bloomberg en février dernier, les projets de l’entreprise « se sont heurtés à des problèmes techniques et d’ingénierie qui ont abouti à des progrès lents et des objectifs ratés ». Le journaliste fait ici référence à des technologies développées en interne pour calculer des intérêts, des systèmes de vérifications avant d’allouer des crédits, des récompenses, etc. Autant de fonctionnalités qui sont pour l’instant confiées aux partenaires bancaires d’Apple, comme Goldman Sachs, et que l’entreprise souhaite internaliser.
À l’instar du domaine de la santé, Apple montre de plus en plus d’ambition sur le marché des systèmes financiers qui représente un levier de croissance important pour l’entreprise.
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Source : Apple
Ça devient du grand n’importe quoi …..