Dans le détail, ce système de consentement volontaire (opt-in) pourrait être mis en place dès le mois d’octobre, si les régulateurs européens l’acceptent. Meta a besoin d’au moins trois mois pour serrer les boulons de son infrastructure. L’ampleur de la proposition est inédite, et son impact pourrait faire mal sur le chiffre d’affaires du groupe, si un grand nombre d’utilisateurs refusent le suivi comme on peut raisonnablement le penser.
Oui ou non à la pub ciblée ?
Mais il s’agit pour Meta d’un moyen pour se sortir de la nasse européenne dans laquelle l’entreprise se débat depuis des années. Début janvier, la commission irlandaise de la protection des données, qui a juridiction pour réguler Meta, a infligé une amende de 390 millions d’euros : le consentement obtenu auprès des utilisateurs pour accéder aux différents services de l’entreprise était forcé.
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Malgré un appel pour éviter cette énième amende, Meta a mis en place en avril un formulaire qui permet aux utilisateurs de se désinscrire (opt-out) du suivi ; ils reçoivent toujours des publicités, mais elles sont moins ciblées puisqu’elles ne reposent pas sur l’activité dans les apps et les services web du groupe. Cette option, peu mise en avant par Meta, demande cependant un effort conséquent à l’internaute.
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Le système proposé par le mastodonte des réseaux sociaux aurait le mérite de la simplicité : il suffirait d’accepter ou pas le suivi ciblé. Meta précise que les annonceurs pourront continuer à diffuser des campagnes personnalisées en Europe après le changement, s’il est accepté par le régulateur. Dans le reste du monde, aucun changement n’est prévu pour les publicités ciblées.
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Source : WSJ
pas de PUBS SUR meta facebok il y a déjas assez de CACA comme ca noel