Lors du DealBook Summit, une conférence organisée par le New York Times, Mark Zuckerberg a défendu la stratégie de Meta concernant le métavers. Pour mémoire, le géant californien a dépensé plus de 21 milliards de dollars en deux ans dans des technologies comme la réalité virtuelle ou augmentée.
« La façon dont nous communiquons devient plus riche et plus immersive », fait valoir Mark Zuckerberg, persuadé que le métavers représente le futur de la communication humaine.
Le PDG se dit optimiste sur « un horizon de cinq à dix ans ». Auparavant, Mark Zuckerberg avait déjà laissé entendre que le métavers ne serait d’ailleurs pas rentable avant 2030 au plus tôt. Par le passé, l’entrepreneur américain a notamment estimé que le métavers va permettre de téléporter un utilisateur sur son lieu de travail. Plus besoin de se rendre au bureau pour communiquer avec ses collègues. Grâce à un casque de réalité virtuelle, le métavers pourrait transformer le télétravail tel qu’on le connaît, laissait entendre le créateur de Facebook.
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Mark Zuckerberg est inflexible au sujet du métavers
Malgré son enthousiasme, le milliardaire, dont la fortune s’est considérablement étiolée au cours de l’année en cours, se dit conscient des nombreuses critiques visant sa stratégie. On trouve d’ailleurs de nombreux détracteurs du métavers au sein même du groupe Meta. Pour une pléthore d’employés, les ambitions de l’entreprise sont en décalage avec la réalité. Même son de cloche du côté des actionnaires du groupe, qui réclament une réduction des dépenses dans le domaine.
Sans surprise, Mark Zuckerberg ne remet pas en cause son approche pour autant. Il estime même que l’absence de critiques signifie généralement qu’une idée n’est pas assez ambitieuse.
« Le scepticisme ne me dérange pas trop. Nous avons toujours eu des sceptiques », déclare Mark Zuckerberg,
Lors de l’entretien, l’informaticien a admis que Meta devrait fonctionner avec « plus d’efficacité et de discipline » à court terme pour réduire ses dépenses. Dans cette optique, le géant de la Silicon Valley a d’ailleurs licencié 13 % de ses employés dans le monde, soit 11 000 personnes. C’est la première fois que l’entreprise décrète une réduction d’effectifs aussi massive depuis sa création en 2009.
Facebook, Instagram et WhatsApp restent la priorité
Néanmoins, Mark Zuckerberg précise que Meta consacre 80 % de son temps et de ses ressources à ses réseaux sociaux, qui restent son principal moteur de croissance. Cette précision vise évidemment à rassurer les investisseurs et les actionnaires, échaudés par le dernier bilan financier de Meta.
Les 20 % restants sont alloués au développement du métavers, dont le monde numérique Horizon Worlds et les casques de réalité virtuelle Quest. En dépit de ses coupes budgétaires, Meta continue de considérer le métavers comme un secteur clé.
« La grande majorité de mon temps et la grande majorité des efforts de l’entreprise sont réservés aux médias sociaux », rassure Mark Zuckerberg.
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Source : New York Times