Microsoft espérait que l’influx massif d’IA générative dans Bing en début d’année allait faire enfin bouger les choses dans le secteur de la recherche en ligne, un marché largement dominé par Google. Et l’éditeur s’est réjoui des résultats, qualifiant même le « nouveau Bing » de succès. Mais est-ce réellement le cas ?
L’aiguille ne bouge pas
Selon deux sociétés d’analyses, c’est le statu-quo qui prévaut. En juillet, StatCounter a mesuré une part de marché de 3 % pour Bing, tandis que Similarweb indiquait que Bing représentait environ 1 % des visiteurs mensuels de Google. Dans les deux cas, l’aiguille n’a pas bougé par rapport à janvier, un mois avant le lancement de ce nouveau Bing. Les coups de sonde de StatCounter et de Similarweb affichaient alors des relevés identiques pour le moteur de recherche de Microsoft…
Le bilan est plutôt décourageant pour l’entreprise, mais Microsoft conteste ces mesures provenant de tierces parties. Selon l’éditeur de Windows, ces dernières ne relèvent pas le nombre d’internautes qui se rendent directement sur la page web du bot (ces sociétés assurent pourtant du contraire). Selon Yusuf Mehdi, le patron du marketing de Microsoft, les statistiques internes montrent que Bing gagne du terrain sur Google : « Nous avons fait plus de progrès ces six derniers mois que durant la précédente décennie», affirme-t-il, sans révéler de chiffres.
Lors de la présentation de ces nouveautés, en février, le groupe expliquait que chiper un point de pourcentage au leader toujours largement incontesté de la recherche en ligne lui permettrait de générer 2 milliards de dollars de revenus supplémentaires. Ce petit pourcent semble encore aujourd’hui inatteignable. Il y a (avait ?) pourtant de l’espoir, en mars Microsoft annonçait que Bing avait franchi le seuil des 100 millions d’utilisateurs actifs quotidiens.
Satya Nadella, le CEO de Microsoft, voulait faire « danser » Google avec ce chatbot, et il y est parvenu en partie puisque Google a dû accélérer l’intégration d’IA générative dans ses résultats de recherche, sans oublier Bard. Les deux entreprises sont lancées dans une course folle à l’intelligence artificielle, Microsoft voulant en mettre partout, aussi bien dans Windows que dans sa suite bureautique.
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Source : Wall Street Journal
Personnellement, je ne suis pas prêt à oublier toutes ces années d’IE…
Heureusement je ne passe que très peu de temps sur windows et Firefox et toujours là.