Les smartphones de Google devraient enfin être compétitifs sur les performances. En effet, les Google Pixel 9 et 9 Pro, comme à leur habitude, ont beau avoir brillé dans de nombreux domaines (photo, design, interface, écran…), il restait toujours une réserve importante : des performances médiocres.
Comprenez par là, pour le prix demandé par Google, les Pixel ne sont pour ainsi dire jamais au niveau face à leurs petits concurrents, tant sur la performance graphique pure que sur la gestion de la chaleur.
Passage au N3E
Un coupable a été fréquemment montré du doigt : Samsung Foundry, le producteur des puces Tensor des Pixel. Depuis quelques mois, il se murmurait déjà que la firme de Mountain View avait décidé de se tourner vers TSMC, maître du jeu de la gravure excessivement fine demandée par ses petites bêtes.
Android Authority a mis la main sur des informations supplémentaires qui tendent à confirmer que la puce du Pixel 10 (Tensor G5) et même celle du Pixel 11 (Tensor G6) profiteraient des talents de TSMC.
Dans le détail, la publication avance que les futures puces Tensor passeraient sur le procédé de gravure N3E de TSMC. Celui-ci est bien connu dans le milieu puisqu’il est utilisé par les cadors du secteur : Apple pour ses M4 et A18 Pro, Qualcomm et son Snapdragon 8 Elite ou encore Mediatek et son Dimensity 9400. Google pourrait donc enfin rattraper son retard sur la concurrence.
En plus d’améliorer la performance, cette avancée pourrait avoir des retombées sur la politique de mise à jour des Google. Le constructeur californien est le premier à avoir promis 7 ans de mises à jour sur ses appareils mobiles. Mais en dehors du software, si un constructeur veut maintenir un produit en état de marche pendant plus d’une demi décennie, le surplus de puissance et la gestion de la température sont tout aussi stratégiques.
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