Les Pixel 9 Pro et Pro XL sont les nouveaux smartphones haut de gamme de Google. Ils prennent la suite du Pixel 8 Pro et son généreux 6,7 pouces en proposant donc une nouvelle taille : le Pixel 9 pro avec son écran de 6,3 pouces offre les mêmes performances et globalement le même hardware que son compère, le Pixel 9 Pro XL avec son écran de 6,7 pouces.
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Parmi les nouveautés marquantes de cette cuvée 2024, citons en priorité le design revu et « premiumisé » sur lequel nous reviendrons plus bas, de nombreuses fonctionnalités IA (dont une majorité n’est pas encore disponible en France) et la nouvelle puce Tensor G4.
Prix et coloris des Google Pixel 9 Pro et 9 Pro XL
Le Google Pixel 9 Pro est disponible en deux tailles : 6,3 pouces ou 6,8 pouces (XL). Quatre coloris sont proposés : Porcelaine, Quartz Rose, Vert Sauge et Noir Volcanique.
Les prix au lancement pour le Pixel 9 Pro sont :
- 1099 euros en 128 Go de stockage ;
- 1199 euros en 256 Go de stockage ;
- 1329 euros en 512 Go de stockage.
Les prix au lancement pour le Pixel 9 Pro XL sont :
- 1199 euros en 128 Go de stockage ;
- 1299 euros en 256 Go de stockage ;
- 1429 euros en 512 Go de stockage.
Design : Google élève son niveau de jeu
Toute la presse l’aura souligné dès les premières minutes suivant l’annonce, et il faut bien l’avouer, Google a véritablement musclé son jeu en matière de finition. Les Pixel 9 Pro sont impeccables. Les matériaux choisis (aluminium pour les tranches, verre à l’arrière), mais aussi les choix de design (tranches plates, bordures noires autour de l’écran égales et affinées) tout respire l’appareil premium. N’oublions pas non plus le dos mat qui n’attrape pas les traces de doigts. Bref, il n’y a pour ainsi dire pas d’erreurs de commises.
Même le nouveau bloc photo, qui a été ratiboisé sur les côtés, que l’on aime ou non la direction prise, est particulièrement soigné. Le trou pour les trois modules photo de forme oblongue s’agrandit quelque peu et montre juste ce qu’il faut. Malgré une petite perte de matière, le bloc est toujours aussi protubérant, ce qui gênera quelque peu lorsque l’on regarde une vidéo à l’horizontale par exemple, le temps tout du moins de trouver où poster sa main. En revanche, il est toujours aussi stable lorsque posé sur une table.
Les deux appareils bénéficient d’un nouveau capteur d’empreintes sous l’écran. Celui-ci est clairement plus rapide que sur les générations précédentes et il n’y aucun souci de précision à l’horizon.
Dimensions : un petit et un pas trop encombrant
Passons sur les dimensions des deux compères en commençant par le petit nouveau, le Pixel 9 Pro et son écran de 6,3 pouces. Applaudissons le geste, rares sont les smartphones les mieux équipés d’une gamme profitant d’un petit écran. Nous avons là un format de Pixel 9 tout simplement, qui tombe parfaitement en main et qui conviendra à quiconque apprécie les petits smartphones. Il pèse tout de même son poids pour son gabarit, puisqu’il frôle les 200 g.
Pour un grand smartphone (écran de 6,8 pouces pour rappel, que nous détaillerons plus bas), le Pixel 9 Pro XL pour sa part parvient à se montrer plutôt agréable en main et évite le côté mastodonte qu’on peut parfois reprocher à certains de ses collègues. À quoi cela tient ? S’il est compliqué de conclure, il nous semble que deux éléments ressortent :
- Avec ses bordures plates, mais pas trop épaisses (le téléphone mesure 8,5 mm avec son bloc photo), nous avons un téléphone qui tient extrêmement bien en main. Cela se montre très pratique pour prendre des photos notamment, mais aussi pour consulter des vidéos ou lire.
- Les coins sont arrondis, et ont d’ailleurs été encore plus arrondis par rapport aux deux modèles précédents. De quoi faciliter la prise en main.
Du côté de ce qui renforce l’aspect massif, citons tout de même son poids de 221 g, équivalent à l’iPhone 15 Pro Max, mais beaucoup plus lourd que les 197 g du Galaxy S24 Plus par exemple.
Les deux Pixel Pro affichent une certification IP 68 qui devrait rendre les sauts dans la piscine indolores, puisque cela signifie qu’ils sont étanches tant face à la poussière qu’à l’eau. Le dos et la face avant du téléphone sont en outre protégés par du Corning Gorilla glass Victus 2. Il s’agit là de la deuxième certification la plus avancée du fabricant de verre. Le Galaxy S24 Ultra pour exemple, intègre le grade du dessus, le Corning Gorilla Glass Armor. Ce dernier a pour avantage de réduire les reflets considérablement. Et justement, le Pixel 9 Pro XL n’est pas exempt de reflets, mais compense largement par une haute luminosité. Nous allons voir tout cela dans la partie écran.
Écran : plat et très lumineux
Depuis le Pixel 8 Pro, Google a abandonné les écrans incurvés. Un choix encore plus assumé avec ces Pixel 9 Pro puisque les tranches plates viennent encore accentuer cette direction. Soyons clairs : cela a l’avantage de ses inconvénients et tout sera question de goût. L’écran incurvé est souvent considéré comme plus immersif, car les bordures sont par définition invisibles. Mais il a pour inconvénient de cropper un peu plus l’image et d’occasionner des appuis involontaires.
Il va sans dire que la différence principale entre les deux écrans tient surtout dans leurs tailles. Le Pixel 9 s’arrête à 6,3 pouces lorsque le Pixel 9 Pro XL monte à 6,8 pouces. Une différence qui peut paraître mince, mais qui, dans la pratique, permet à la version XL de se montrer beaucoup plus confortable pour celles et ceux qui souhaitent regarder du contenu.
Comme nous l’indiquions juste au-dessus, la Corning Gorilla Armor n’étant pas de la partie, le Pixel 9 Pro souffre de quelques reflets. Mais il compense largement par une luminosité au taquet. Le Pixel 9 Pro dépasse de très loin ses concurrents sur le sujet avec 2232 cd/m².
Sans surprise, nous sommes en présence d’un écran très fluide et agréable à utiliser. En mode standard, il a tendance à dériver quelque peu sur des couleurs trop criardes, mais en le réglant sur couleurs naturelles, nous obtenons quelque chose de très acceptable.
Au niveau des mesures de couleurs réalisées par le 01Lab justement, le Pixel 9 Pro gère très bien le sRGB, mais peine à couvrir l’intégralité du DCI-P3. Dans le mode de couleurs standard, nous avons mesuré un delta E moyen convenable de 3,34. Celui-ci s’améliore encore dans le mode couleurs naturelles et passe à 2,03.
Logiciel : moult nouveautés, mais la France n’est pas gâtée
L’expérience logicielle est un des arguments majeurs de Google Pixel 9. Mises à jour pendant 7 ans (sécurité et OS), nouveautés tous les trimestres, fonctionnalités IA exclusives… Il y a vraiment de quoi s’amuser et de quoi convaincre des acheteurs juste sur ce point.
Ajoutons à ce constat que la Pixel Experience n’a plus rien à voir avec Android Stock, et cela est pour le mieux. En effet, l’interface des Pixel se montre fluide, facile à utiliser, agréable à l’œil grâce à des thèmes de couleurs dynamiques. Un soin important a été porté pour rendre tout cela très agréable.
Une fois cela posé, intéressons-nous plus particulièrement à ce qui fait la spécificité de ces Pixel 9 Pro. Google a ajouté moult fonctionnalités liées à l’IA générative et accrochez-vous, car cela est très riche. Nous avons bien sûr les classiques « Entourer pour chercher », la gomme magique qui permet de corriger des photos de façon très intuitive ou encore le mode en écoute qui agit comme un shazam automatique.
Mais ce qui nous intéresse plus particulièrement, ce sont les nouveautés annoncées lors de la conférence. Malheureusement, plus de la moitié d’entre elles ne sont pas disponibles en France à l’heure où ces lignes sont écrites, sauf à mettre son smartphone en anglais. Dans le lot, nous trouvons certaines applications phares comme la nouvelle application Météo IA, Pixel Screenshots qui va vous permettre de vous y retrouver plus facilement dfans vos captures d’écran ou encore Pixel Studio, une application de création d’images à l’aide de prompts. Idem pour la synthèse des appels ou encore Gemini Live, qui permet de converser avec plus de naturel avec le nouvel assistant de Google.
Comme l’a souligné Numerama, certaines fonctionnalités peuvent être activées en passant le smartphone en anglais. Mais pour la météo par exemple, pas sûr que cela soit très utile puisque dans notre cas, cela a passé la température en °F plutôt que °C. Gemini Live aussi a quelques soucis. S’il affirme pouvoir converser en français, il ne comprend pas toujours lorsque nous formulons des phrases dans la langue de Molière.
Passons donc à ce qui fonctionne bel et bien. Et même si nous sommes un peu déçus de ne pas pouvoir profiter de tout, rassurez-vous, il y a de quoi s’amuser !
Dès l’allumage d’ailleurs il y a déjà de quoi dire, puisque l’onboarding du Pixel a complètement été revu. Simplifié, avec la possibilité de ne transférer que les données qui ne sont pas déjà sauvegardées sur votre compte Google, tout le processus nous a paru devenir moins besogneux que d’habitude.
Mais la fonctionnalité la plus impressionnante, et probablement celle qui aura fait couler le plus d’encre est sans doute la possibilité de modifier une photo à l’aide d’un simple prompt. Intégrée à la gomme magique que l’on connaissait déjà, cette fonctionnalité se montre très à l’aise et permet de jouer avec une IA générative à partir de vraies photos avec un simple smartphone.
Il y a également Add Me (M’ajouter en français), qui permet d’ajouter le ou la photographe à une photo de groupe à l’aide de l’IA. Le résultat est sympathique, mais il vous faudra une bonne dose de luminosité pour que cela fonctionne bien.
Nous avons également video boost qui a été amélioré. Pour rappel, il s’agit de la possibilité de faire passer les vidéos prises avec le Google Pixel par les serveurs de Google pour créer un effet HDR qui va rendre la vidéo beaucoup plus plaisante à regarder, avec des couleurs plus vibrantes et tout simplement plus de détails.
Vous l’aurez compris, le Pixel regorge de fonctionnalités amusantes et on prend plaisir à les découvrir une à une. Mentionnons par exemple la possibilité de localiser son pixel même lorsqu’il est éteint, ou encore de s’en servir comme Webcam en le branchant à son PC via le port USB-C. En le branchant à un écran, hop, vous pourrez même vous en servir pour diffuser du contenu en direct.
Terminons avec une bizarrerie co-développée avec Teenage engineering intitulée Pocket Operator. Il s’agit peu ou prou d’un mini logiciel de montage de musique conçu pour extraire de vidéos des sons divers. À partir de ces sons, vous pouvez monter une musique sur le pouce, ce qui est là encore très amusant.
Photo : toujours aussi séduisant
La configuration photo des Pixel 9 Pro est la même que celle du Pixel 8 Pro, à ceci près que le module selfie a gagné quelques mégapixels. Nous avons donc un triple module à l’arrière avec grand angle, ultra grand angle et téléobjectif équivalent X5.
Grand angle
Type de module | Grand-angle |
Nombre de pixels | 50 Mpx |
Focale | 6,9 mm |
Focale (équivalence 35 mm) | 24 mm |
Ouverture de l'optique | 1,7 f/ |
On démarre par le grand angle, souvent la star du show bénéficiant des meilleurs capteurs et des meilleures technologies. Comme à son habitude, le traitement de Google ne cherche pas à donner dans le naturel, mais va plutôt venir appuyer les micro-contrastes et donner à l’ensemble une colorimétrie légèrement rosée.
En résulte une patte bien particulière qui fait mouche, pour peu que vous soyez clients de ce côté un peu magnifié, charmeur des photos prises avec le Pixel. De fait, il est vraiment difficile de rater un cliché avec ce smartphone.
X2
Passons rapidement sur le mode X2, qui vient cropper dans le capteur principal et propose une image « sans perte » en équivalent 48 mm. Le résultat est tout aussi enthousiasmant que sur le X1 et l’on profite à plein de cette focale pour attraper des scènes plus resserrées.
Ultra grand angle
Type de module | Ultra grand-angle |
Nombre de pixels | 48 Mpx |
Taille du capteur | Type 1/2,55" |
Focale | 2,02 mm |
Focale (équivalence 35 mm) | 12 mm |
Ouverture de l'optique | 1,7 f/ |
L’ultra grand angle, en plus d’assurer le mode macro, offre une performance très satisfaisante. Le centre de l’image est très net, mais on peut toutefois regretter un poil de perte de netteté sur les côtés. Notons une belle cohérence colorimétrique entre les deux modules.
Téléobjectif
Type de module | Téléobjectif |
Nombre de pixels | 48 Mpx |
Focale | 18 mm |
Focale (équivalence 35 mm) | 110 mm |
Ouverture de l'optique | 2,8 f/ |
Pour son téléobjectif, Google table sur un équivalent X5 qui offre une belle polyvalence et permet de jouer avec des cadrages amusants. Il se montre globalement très satisfaisant à utiliser, avec une fois encore le traitement à la Google et ses couleurs chatoyantes. Notons tout de même un petit manque de piqué sur certaines scènes, pourtant bien éclairées et du bruit sur quelques autres scènes.
Selfie
Passons au nouveau module selfie, qui profite maintenant d’un capteur 42 Mpx. Celui-ci donne un teint légèrement rosé, mais qui reste naturel. Avec son habitude de pousser les micro-contrastes, le Google Pixel 9 Pro est peut être allé un peu trop loin sur le visage de son sujet. À vous de juger, mais pas sûr que cela soit le plus gracieux.
Mode nuit
Les Google Pixel s’en sortent historiquement très bien sur le mode nuit. Voyons voir ce qu’il en est avec le Pixel 9 Pro.
Grand angle
En intérieur, le grand angle parvient à récupérer de la lumière dans une pièce très peu éclairée pour retrouver des détails. Cependant il peut y avoir quelques ratés au niveau du focus.
En extérieur, une fois encore, le Pixel transforme la nuit en presque jour. Le résultat est assez bluffant avec un grand nombre de détails récupérés et une belle gestion de la lumière. Il peine cependant à lutter contre quelques défauts classiques : les lumières artificielles souffrent de nombreux lens flares et il y a un peu de bruit dans certaines scènes.
L’ultra grand angle pour sa part est légèrement plus bouché dans les noirs et intègre un peu plus de bruit.
Le téléobjectif en revanche est tout bonnemenet bluffant. À l’exception d’un leger effet disgracieux (visible sur la deuxième image), les lumières sont très bien gérées. Le résultat est presque plus naturel qu’en grand angle.
Vidéos
Trois éléments viennent améliorer la partie vidéo par rapport au Pixel 9. La possibilité de filmer en 8K, mais surtout le zoom amélioré et le video boost.
Pour ce qui est du zoom amélioré, Google a tout simplement amélioré la capacité de son smartphone à passer d’un module à l’autre. Le résultat était parfois un peu discutable sur l’ancien Pixel 8 Pro, et s’il n’est pas encore parfait, nous avons tout de même quelque chose de beaucoup plus acceptable.
Pour ce qui est du video boost, ce dernier aussi existait déjà l’année précédente, mais tout le processus a été revu en profondeur. Pour rappel, il s’agit d’une fonctionnalité qui va télécharger des vidéos que vous avez capturé sur les serveurs de Google pour les rendre plus agréables à l’oeil.
Voici ci-dessous un petit exemple pour juger de ces deux améliorations.
Performances : toujours aussi limité
Depuis quatre ans, Google équipe ses Pixel de puces conçues en interne, les Google Tensor. Les Pixel 9 Pro intègrent tous deux la dernière en date, le Tensor G4. Sur le papier, il s’agit d’une puce qui a tous les atours d’un SoC haut de gamme : finesse de gravure de 4 nm, fréquence d’horloge de 3,105 GHz, architecture en 8 cœurs… Mais la force des Tensor réside bien souvent dans leur capacité à faire tourner les fonctionnalités IA en interne avec un NPU dédié. Quitte parfois à en oublier la performance pure.
Le Tensor G4 s’inscrit parfaitement dans cette lignée. Lors de son passage sur le banc d’essai, nous avons constaté un fort throttling. Cela signifie que lorsque la puce est poussée à bout, ses performances chutent rapidement.
Nous retrouvons ce problème sur le test de stabilité de 3D Mark. Le Pixel 9 Pro ne tient pas du tout la distance, même s’il chauffe moins qu’un Galaxy S24+.
Les deux Pixel 9 Pro ne sont donc, une fois encore, pas des bêtes de concours. Cela se ressent sur un jeu comme Genshin Impact, qui tourne autour des 40 FPS avec les réglages graphiques en mode élevé. Par ailleurs l’écran chauffe suffisamment pour que cela soit un peu gênant. Pas de quoi arrêter de jouer non plus, mais pas l’expérience la plus confortable qui soit. Rien de rédhibitoire si vous n’avez pas prévu de jouer avec le téléphone, mais pour un smartphone à plus de 1000 euros, c’est un peu juste.
Au quotidien, la puce Tensor G4 tient son rang en revanche et vous n’avez pas à vous inquiéter pour les performances générales. Le smartphone se montre fluide et la chauffe nous a parue contrôlée.
Penchons nous sur les benchmarks. Pour AnTuTu 10, il se passe une chose étrange. Le Pixel 9 Pro XL réalise un score moins bon que son prédécesseur. Nous avons vérifié à plusieurs reprises et le résultat s’est confirmé. Dans toutes les catégories du benchmark, le smartphone de Google réalise un moins bon score que ses compétiteurs.
Sur Geekbench, le retard du Pixel est quelque peu rattrapé et il dépasse même son prédécesseur. Ouf ! Ceci étant dit, nous constatons toujours que le GPU du Tensor G4 accuse un sérieux retard sur ses concurrents. Même l’Exynos 2400 de Samsung, parfois critiqué pour être moins puissant que le SoC de Qualcomm, le dépasse très largement.
Pour ce qui est de la connectivité, comme à leur habitude, les Google Pixel Pro se placent en étalon-or de la discipline en intégrant non seulement un support du WiFi 7 et du Bluetooth 5.3, mais aussi une puce à bande ultralarge (aussi appelée Ultra wide-band ou UWB).
Batterie : suffisant, mais pas le top de sa catégorie
Le Pixel 9 Pro XL intègre une batterie de 5 060 mAh. Sur le papier, il s’agit donc d’un accumulateur plutôt musclé. Dans un usage léger du smartphone (1 h 30 de vidéo, échanges de message, consultation de sites web), nous avons pu l’utiliser un jour et demi sans crainte. À la fin de la première journée, vers 18 h, en démarrant à 100 % le matin, le Pixel 9 Pro affichait 56 % d’autonomie au compteur.
C’est donc une autonomie bonne sans être impériale. De façon empirique, il nous est arrivé avec le même usage de conserver un téléphone allumé deux jours, voire trois jours dans le meilleur des cas.
Notre test d’autonomie polyvalente du 01Lab tend à confirmer cette impression. En effet, si le Pixel 9 Pro XL met 19 heures et 14 minutes à passer de 100 % à une batterie plate en usage continu, ses concurrents, le Galaxy S24+, l’iPhone 15 Pro Max, mais aussi le Pixel 8 Pro de l’an dernier, tous réalisent un meilleur score.
Concernant la charge, notons déjà l’absence de chargeur dans la boîte. Google propose sur sa boutique un chargeur 45 W vendu 35 euros. Les deux Pixel Pro ne supportent pas la même charge. Le Pixel 9 Pro monte à 27 W, la même valeur que le Pixel 9, lorsque le Pixel 9 Pro XL monte à 37 W, valeur que nous sommes en mesure de confirmer d’après nos tests.
Le temps de charge du Pixel 9 Pro XL est loin d’être sa plus grande force. Il est largement dépassé par ses confrères, les Xiaomi 14 Ultra et autres Galaxy S24+.
Audio : bon point
Les Pixel 9 Pro alignent deux haut-parleurs, de quoi proposer une expérience stéréo. Sur le papier, les deux ne sont pas logés à la même enseigne, puisqu’il est placé sur la tranche du téléphone, tandis que le haut-parleur d’écoute, situé en haut est coincé dans la bordure de l’écran.
Heureusement, Google a soigné l’équilibre entre les deux et nous n’avons pas distingué une différence forte entre les deux. Le son se montre bien rond, avec de beaux médiums tirant vers les basses (autant que peut le faire un smartphone). Les aigus sont clairs et non déformés. La spatialisation en jeu est aussi un bon point à noter. Bref, l’expérience sonore est, à notre humble avis, tout à fait correcte.
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