Android est autrement plus ouvert qu’iOS. Il est ainsi possible d’installer des applications provenant de n’importe quelle source, du Play Store bien sûr, mais aussi d’autres boutiques voire tout simplement du web. Mais l’opération ne se fait pas sans heurts : Android prend bien la peine d’alerter l’utilisateur du danger du sideloading, et il est vrai que les malwares prolifèrent par ce biais (même si le Play Store n’est pas exempt de tout reproche).
Google et Apple sur la même longueur d’onde
Sundar Pichai, le CEO de Google, a témoigné la semaine dernière à la barre du procès opposant l’éditeur Epic Games au moteur de recherche. Le dirigeant a de nouveau prévenu des dangers du sideloding, en raison des risques potentiels que cela implique. « Nous ne voulons pas vous permettre de compromettre complètement votre téléphone », a-t-il expliqué. « [Le sideloading] peut installer des logiciels malveillants sur votre smartphone. Cela peut compromettre votre sécurité de manière très significative ».
Google a d’ailleurs récemment annoncé une nouvelle fonction de Play Protect, son mécanisme de détection de malwares dans les apps distribuées par le Play Store et ailleurs. Le systèmes va désormais examiner en temps réel les apps au niveau du code, ce qui lui permettra de repérer plus vite celles qui sont potentiellement dangereuses.
Le discours de Sundar Pichai est peu ou prou le même que celui tenu par Apple. En 2021, Craig Federighi, le vice-président en charge du logiciel, est même allé jusqu’à dire pendant une conférence que « le sideloading est le meilleur ami des cybercriminels ».
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Source : The Guardian