Vous utilisez Opera pour explorer les tréfonds du Web ? Profitez-en, il ne vous reste plus que quelques mois pour en profiter. Opera Software, l’entreprise qui édite le navigateur Web éponyme, vient d’annoncer que celui-ci serait bientôt remplacé par un nouveau navigateur. Opera One, c’est son nom, remplacera le navigateur Opera tel que nous le connaissons actuellement sur Windows, macOS et Linux, d’ici à quelques mois.
Une nouvelle interface, plus de souplesse et un peu d’IA
Vous l’aurez compris, Opera va en réalité faire peau neuve. Outre ce changement de nom, le navigateur va profiter d’un véritable ravalement de façade. « Avec sa nouvelle conception modulaire, Opera One devient le premier navigateur majeur basé sur Chromium, à intégrer un processus multithread, fournissant ainsi une interface utilisateur inédite » indique Opera dans son communiqué. L’interface de ce nouveau navigateur, bien plus moderne que celle utilisée pour le moment dans la version originale d’Opera, profite ainsi d’animations et de transitions fluides et offre une navigation plus responsive qu’à l’accoutumée.
Le navigateur proposera par ailleurs Tab Islands, une fonctionnalité permettant d’organiser vos onglets en groupes contextuels. Celleci est présentée par Opera comme « une manière plus intuitive d’interagir et de gérer différents onglets ». Concrètement, si vous ouvrez simultanément plusieurs pages d’un même site Web, les onglets de ces pages seront automatiquement regroupés.
Pour animer Opera One et propose de nouvelles fonctionnalités, Opera Software veut s’appuyer sur l’intelligence artificielle générative. Le but est ici de s’adapter aux besoins de chacun en ne mettant en avant que les modules les plus pertinents à chaque profil. Opera One, présenté comme « épuré » par son éditeur, laisse « de l’espace pour les fonctionnalités futures basées sur l’IA et les extensions ».
« Opera One est la première étape de notre conception intelligente et modulaire au sein de notre écosystème. Cela marque le début d’une lignée d’innovations, comprenant le moteur d’IA propre à Opera, qui sera disponible dans les prochains mois. » explique Joanna Czajka, directrice produit chez Opera.
Au début de l’année, Opera avait introduit ChatGPT et ChatSonic, un concurrent, dans la barre latérale de son navigateur et a ainsi ouvert la voie à Opera One qui va continuer de proposer par défaut ces services fonctionnalités. Opera One est d’ores et déjà disponible et remplacera définitivement Opera dans le courant de l’année. Vous pouvez le télécharger (version développeur) et l’utiliser en accès anticipé en vous rendant directement sur la page dédiée.
Télécharger Opera One sur Windows
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Depuis l’avènement de ChatGPT, on bouffe de la pseudo “IA” à toutes les sauces, même les plus incongrues. Même dans les appareils auditifs où ils foutent ce que eux appellent de “l’intelligence artificielle”, il y a quelques temps ça aurait été une “aide numérique” vu la taille des dispositifs, mais ajouter “IA” dans un produit ça fait (ou ferait) vendre tout en racontant un tas de bobards. Je serais curieux d’écouter la présentation du fonctionnement d’un tel dispositif chez un professionnel, juste par curiosité et (sans doute) rire un peu, même les vendeurs bullshitors ne sauraient pas de quoi ils parlent, à coup sûr.
La prochaine version d’Opera sera directement greffée entre les oreilles. Il suffira de cliquer sur le bouton au milieu du front et l’IA pensera pour vous, jusqu’au jour où elle s’apercevra qu’elle n’a plus besoin de vous. Les romains tenaient le peuple en leur donnant du pain et des jeux du cirque. Depuis 40 ans, nos gouvernants faisaient manger le peuple dans la main avec le RSA et les jeux crétins de la Télé. Maintenant, on va nous amuser avec les Chats, l’IA et autres robots et nous jeter quelques chèques inflation. Rien ne change sous le soleil. Nos gouvernants utilisent les mêmes ficelles pour contrôler le peuple. Et ça marche. Chacun va faire joujou avec l’IA dont on nous présente le côté doré mais on oublie la pollution des data centers à laquelle on contribue chaque fois qu’on scrolle; la surconsommation d’énergie, la fracture numérique, les laissés pour comptes, le chômage etc… La technique sans éthique, c’est comme rouler à 100 à l’heure vers un mur ! Jusqu’ici, tout va bien …