A quelques rares exceptions près, les sorties DS squattent obstinément les premières places des meilleures ventes de jeux au Japon, et parmi elles, les dernières aventures rôlesques de Mario ont remporté un vif succès.
Comme dans tout Mario qui se respecte, la tranquillité de nos paisibles héros est une fois de plus perturbée par des évènements tragiques. Nos bons amis du peuple Champignon, auquel appartient le vaillant Toad, sont victimes d’une mystérieuse maladie mortelle, qui menace à terme la survie du Royaume Champignon. Les voilà qui gonflent, et gonflent encore comme des baudruches, jusqu’à l’éclatement final. Pendant ce temps, l’increvable Bowser subit un cuisant échec dans une énième tentative pour kidnapper la dame de ses vœux, j’ai nommé la Princesse Peach. Défait et humilié, le voilà qui se réveille au beau milieu d’une forêt, et se voit proposer un champignon aux propriétés magiques, qu’il s’empresse d’engloutir, tombant ainsi sous la coupe d’une entité maléfique. Le voilà désormais capable d’aspirer et d’avaler tout sur son passage… à commencer par la princesse et sa cour.
Frères ennemis
Conscient d’avoir été berné, Bowser se lance alors sur les traces de son mystérieux « bienfaiteur », et doit s’allier aux deux frères italiens qu’il déteste tant pour tenter de reprendre possession de son château et de sa liberté. Mario et Bowser alliés contre l’adversité, voilà une date à marquer d’une pierre blanche ! Le joueur prendra donc le contrôle de Bowser dans le monde extérieur, et de Mario et Luigi dans le monde intérieur… à savoir les entrailles de leur vieil ennemi.
Par la suite, ils pourront aller et venir entre les deux mondes au moyen de tuyaux stratégiquement placés. Bowser combat seul, mais il peut également aspirer ses adversaires si d’aventure il souhaite s’en décharger sur les plombiers qui s’agitent dans son gosier.
Les combats sont au tour par tour, comme dans les précédents volets, et l’accent est mis sur les contraintes de timing. L’observation des routines adverses est indispensable pour pouvoir réaliser les contre-attaques appropriées, basées sur des combinaisons de bouton plus ou moins tarabiscotées.
Ne vous laissez pas abuser par le ton volontairement farfelu des combats, souvent coriaces et très stratégiques, exigeant à la fois un sens tactique et des réflexes particulièrement aiguisés.
La touche finale
Comme pour tout jeu de rôle qui se respecte, le joueur devra gérer son niveau d’expérience afin d’augmenter intelligemment ses capacités, et gérer son équipement avec beaucoup de soin.
Plus qu’aucun autre RPG Mario avant lui, Mario & Luigi 3 fait un usage très poussé de l’écran tactile et des autres fonctions avancées de la DS, comme le microphone. Toutes les attaques de Bowser sont ainsi réalisées au stylet, et de nombreux mini-jeux, qui font également la part belle au tactile, viennent rythmer la progression.
Réalisé par le studio AlphaDream, déjà responsable des deux derniers titres de la saga sur DS, ce petit bijou est prévu pour une sortie française à l’automne 2009 sous le titre Mario & Luigi : Dans le Ventre de Bowser. Ne reste plus qu’à prendre son mal en patience !
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