- Huit lecteurs Blu-ray de salon à partir de 249 euros
- Tableau comparatif
- On aime, on n’aime pas… (1)
- On aime, on n’aime pas… (2)
- Comment nous les avons testées
Depuis que le HD-DVD a déclaré forfait, le format Blu-ray reste le seul prétendant à la succession du DVD-Vidéo (pour les supports optiques haute définition). Une victoire qui gomme pour le consommateur l’épineuse question du choix, mais qui arrive tardivement. Ces années de vaines batailles n’ont cependant pas empêché le développement de la haute définition (HD) dans d’autres domaines. Les ventes de TV LCD ont explosé et de nombreux foyers sont équipés de dalles HD. L’offre de contenus s’est aussi étoffée, avec des chaînes de TV HD et des services de vidéo à la demande (VoD) en HD, de caméscopes HD, sans parler des nombreux fichiers vidéos déclinés en version HD : DivX, XviD, etc.
Le Blu-ray, lui, décolle à peine, porté essentiellement par les ventes de la PS3 et ne représente encore qu’une petite partie du marché de la HD. Plusieurs explications à ce manque d’engouement. D’abord les prix, qui ont longtemps réservé le Blu-ray à une frange aisée de la population. Aujourd’hui, même si elles baissent, les platines restent onéreuses. La moins chère de notre sélection, la LG BD370, vaut 250 euros. Notez que nous indiquons les prix publics des constructeurs. En magasin, la plupart de ces produits sont de 20 à 30 % moins chers.
Compatibles avec d’autres formats
Par ailleurs, des packs promotionnels permettent d’obtenir gratuitement des films lors de l’achat d’une platine. Ce n’est pas négligeable car les films Blu-ray sont, eux aussi, assez onéreux : de 20 à 30 euros pour un titre récent et une quinzaine d’euros pour des plus anciens.
Mais, en attendant que les prix baissent et que le catalogue Blu-ray s’enrichisse, votre platine pourra toujours diffuser des DVD avec une qualité supérieure à celle de votre vieille platine DVD. En effet, toutes disposent d’une fonction d’upscaling. C’est-à-dire qu’elles sont capables d’interpoler les images des DVD qui ont une définition standard de 720 x 576 p pour l’adapter à celle de votre téléviseur HD 720p ou 1080p. Et, selon les tests de notre laboratoire, elles le font même très bien. La plupart sont aussi compatibles avec d’autres formats comme le DivX, le XviD et l’AV-CHD… Ces compatibilités permettent de lire des fichiers gravés sur CD ou DVD ou enregistrés sur une clé USB ou un disque dur externe branché sur un port USB.
Toutes les platines sont équipées d’une prise HDMI pour la connexion avec le téléviseur, mais aucun câble HDMI n’est fourni en standard. Dommage, ce type d’équipement coûtant moins de 10 euros. Les platines sont toutes dotées d’une connexion réseau Ethernet, et même du Wi-Fi dans le cas de la PS3 et de la Samsung BD-P3600. C’est utile pour mettre à jour le logiciel interne du lecteur (firmware), mais aussi pour des fonctions de partage de réseau et pour le BD Live.
Accès direct à Internet
Le BD Live est une option du format Bluray permet d’accéder à des contenus supplémentaires, via Internet, qui vont de simples vidéos bonus à des jeux en ligne, voire à des fonctions de réseau social pour cinéphiles. Pour en profiter, il faut, en plus d’une connexion Internet, un espace minimum de 1 Go pour stocker les données. C’est une mémoire interne sur la Samsung BD-P3600 et la PS3. Pour les autres machines, il faut un périphérique USB hôte ou une carte SD (Panasonic). A noter que certains lecteurs offrent un accès direct à des sites Internet tels YouTube ou Picasa (LG et Panasonic). La PS3 et la Samsung BD-P3600 peuvent, en plus, lire, via le réseau local, des fichiers multimédias stockés sur son PC.
La haute définition, ce n’est pas que l’image, c’est aussi du son. Toutes les platines testées sont compatibles avec les dernières normes audio. Les différences se situent avant tout au niveau des sorties disponibles. Les plus complètes ont la gamme de sorties analogiques et numériques (Sony BDP-S550, Panasonic DMP-BD80) indispensables à l’amateur de home cinéma. Les autres se contentent d’une sortie stéréo analogique et du numérique optique (Samsung BD-P1600, Panasonic DMP-BD60) avec, pour la PS3, des connecteurs propriétaires. Côté performances, les meilleures platines mettent environ 20 secondes à démarrer (LG BD370 et les Samsung) alors que la PS3 n’en met que 16 et qu’il faut plus de 32 secondes à la Panasonic DMP-BD80. Les deux Panasonic et la Sony BDP-S550 disposent d’un mode veille spécifique qui permet d’avoir une platine opérationnelle en 10 à 13 s, mais qui consomme de l’énergie. Côté consommation, la palme de la sobriété va aux Panasonic. La PS3 avec son disque dur et ses processeurs multiples dépasse allégrement les 100 W, mais permet bien évidemment de faire beaucoup plus de choses qu’une simple platine.
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