Selon Reuters, aucune preuve n’aurait été, pour l’instant, fournie de l’usage outre-Atlantique de la technologie de Huawei à des fins d’intrusion ou de captage d’informations sensibles au profit de la Chine. C’est ce qui ressort de sources proches des enquêtes (non publiées) effectuées pour la Maison Blanche auprès d’un millier d’acheteurs d’équipements télécoms (opérateurs, FAI, entreprises). « Nous savions que certains membres du gouvernement voulaient réellement des preuves de cyberespionnage actif mais nous les aurions trouvées si elles existaient », aurait déclaré à Reuters une source qui souhaitait rester anonyme.
Les opérateurs et autres clients américains potentiels de l’industriel télécoms Huawei ne coureraient donc pas autant de risque d’être victimes de cyberespionnage que les officiels américains le laissent entendre. Récemment, les équipementiers télécoms chinois (Huawei et ZTE en tête) ont été mis à l’index par une commission du Congrès américain les accusant de menacer la sécurité intérieure.
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