I‘m back », a lancé Frédéric Lefebvre sur son fil Twitter pour célébrer son retour sur le site de micro-blogging vendredi 27 novembre au soir. La veille, 24 heures après l’arrivée du porte-parole de l’UMP sur la plate-forme, son compte avait été bloqué.
Pour expliquer la décision de Twitter, Frédéric Lefebvre avançait deux hypothèses : « Le signalement Spam (indésirable) par un certain nombre de gens qui ne me voulaient pas du bien, il y a une autre version qui dit que les limites ont été dépassées et on a battu beaucoup de records en influence ou en popularité ».
On comprendra que l’intéressé retienne la seconde solution. Pour son retour en ligne, il remercie les internautes « pour [leur] soutien massif et [leurs] nombreux e-mails ». Et d’enchaîner, un brin provocateur, sur son compte Facebook à propos des commentaires des internautes sur son arrivée sur Twitter : « ils me font un accueil inoubliable ! ».
1 300 followers, 229 listes, etc.
Un grand nombre d’utilisateurs de Twitter avaient salué l’arrivée de Frédéric Lefebvre en signalant son compte comme spam. Ou en l’inscrivant sur 229 listes aux noms fleuris du type : « boulets », « les-cons-ça-ose-tout », « Trolls pénibles », « Clown du Web ». Le porte-parole de l’UMP comptait 1 300 followers ce 30 novembre 2009 au matin.
Une façon haute en couleur d’apprendre ce qu’est le Web 2.0 pour celui qui, en janvier dernier, peinait à définir le concept au micro de Jean-Jacques Bourdin.
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