Banque, assurance, sociétés de Bourse, de crédit, de retraite : c’est sur ces marchés que Sys-com s’est bâti son identité. ‘ Nous sommes nés dans la finance. Un choix de spécialité destiné à faire de nous une société d’experts ‘, rappelle Alan Fustec, président du directoire. Un choix conforté par les chiffres : ‘Au 30 juin 1999, le chiffre d’affaires était de 39 millions de francs. Il est estimé à 153 millions de francs pour l’exercice 1999-2000. ‘ Un choix qui n’en prend pas moins régulièrement des allures de défi. ‘ Nos concurrents, toutes tailles confondues, se comptent par centaines. ‘ Sys-com les rencontre sur deux fronts. ‘ Dans le domaine du conseil, ce peut être Eurogroup, Synagir, Andersen Consulting… Pour l’ingénierie, Itras, Sylis, Unilog… ‘ La SSII n’est pas effrayée outre mesure par ces défis. ‘ Nous avons l’avantage d’être des spécialistes. Nous bénéficions de la notoriété d’une cotation au second marché, alors que seule une poignée des entreprises du secteur est en Bourse. Par ailleurs, l’entreprise, certifiée ISO 9001, dispose d’un département R&D de dix personnes. ‘
A chacun ses responsabilités et ses objectifs
a même sérénité semble régner au quotidien au sein de l’entreprise. ‘ Chez nous, pas de stress, pas de poussée d’adrénaline. Nous sommes une société zen. Nous y gagnons un supplément de performance. ‘ La recette d’Alan Fustec : ‘ Minimiser, ou même supprimer la compétition en interne. Chacun doit avoir ses responsabilités et ses objectifs ; et pour seul souci de se dépasser lui-même. ‘ Les occasions de faire ses preuves ne manquent pas. ‘ Les projets sont divers : conseil en matière d’organisation suite à des fusions d’établissements bancaires, conseil en e-business, coordination du projet Moneo (porte-monnaie électronique), missions d’homologation des services de Bourse en ligne, e-banking. ‘ Cette diversité sert la mobilité. ‘ Dans le conseil, les projets durent de trois mois à un an ; dans l’ingénierie, entre six et dix-huit mois. Et l’on peut passer du conseil à l’ingénierie, ou l’inverse. ‘ Enfin, pour dynamiser ses équipes, Sys-com a opté pour une pratique du variable généralisée, ‘ fluctuant en fonction de la rentabilité de l’entreprise. Il est au minimum de 3 %, mais il passe, par exemple, à 5 ou 10 % pour les chefs de projet, à 15 % pour les chefs de département, etc. ‘ Autre pratique, l’association des salariés au capital. Dans le cadre d’un plan épargne entreprise, les collaborateurs de Sys-com sont détenteurs de 7 % du capital de leur société.
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