L’opérateur allemand prend le contrôle de Debis Systemhaus en rachetant 50,1 % du capital de la société de service au groupe automobile DaimlerChrystler. Il y a environ un mois, celui-ci avait annoncé son intention de céder cette activité informatique.Parallèlement, une rumeur persistante, lancée par le magazine allemand Focus, prédit un prochain rachat d’Unisys et une scission de l’opérateur en quatre entités. Deutsche Telekom met fin au suspens. L’opérateur a porté son dévolu sur Debis (chiffre d’affaires de 2,9 milliards d’euros en 1999, avec un effectif de 20 000 personnes). Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, mais selon la presse allemande, elle s’élèverait à un peu plus de 6 milliards d’euros.Le Financial Times, va jusqu’à avancer un transaction de l’ordre de 12 milliards d’euros. C’est, semble-t-il, le montant à débourser pour coiffer au poteau des concurrents aussi sérieux que SAP et Siemens, qui auraient volontiers mis la main sur Debis. L’opérateur a identifié quatre secteurs de croissance : les services informatiques, les télécommunications mobiles, Internet et l’accès réseaux. Pour Deutsche Telekom, reprendre Debis, c’est un moyen d’étendre son expertise dans le domaine des services informatiques et détendre son portefeuille de clients.La société de services est présente dans une vingtaine de pays, dont la France, avec environ 1700 personnes chez Debis IT Services. En octobre dernier, Debis avait mis la main sur 70 % du capital de la SSII lyonnaise Soleri. A la fin de 1998, elle avait racheté Spring, le cinquième revendeur informatique français.
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