Incendie, tempête, inondation, vandalisme, etc. , autant de facteurs qui risquent de faire péricliter une entreprise. Selon certaines analyses alarmistes, le nombre de sinistres informatiques nécessitant un plan de secours augmente de 60 % tous les ans. Pire, plus de la moitié des entreprises déjà sinistrées n’auraient pas adopté de plan d’urgence. Si sauvegarder les données de l’entreprise est une opération indispensable, elle ne suffit pas en cas de problème grave, surtout si l’activité de l’entreprise doit s’exercer en continu. Mieux vaut s’adresser au prestataire proposant la formule de secours la plus adaptée à ses besoins.
Secours mobile ou en centre fixe
Au préalable, il convient de distinguer le secours informatique de la haute disponibilité. Dans le premier cas, il y a toujours arrêt du système informatique, même de courte durée, dans le second cas, la continuité du système est assurée grâce un dispositif de surveillance à toute épreuve. Deux formules existent : le secours mobile ou le secours en centre fixe. Avec la première option, le prestataire peut intervenir sur le site du client avec soit tout ou partie d’une configuration, soit une unité mobile équipée (camion). Avec la seconde, l’entreprise peut bénéficier d’un local de secours équipé (le plus souvent chez le prestataire) avec un hébergement des utilisateurs. Là encore, il faudra choisir entre une solution mutualisée (partage du centre de secours et des machines) ou une solution dédiée (machines et local exclusivement réservés). Enfin, signalons que les prestataires ont, en général, des offres multiplates-formes (serveurs AS/400, Unix, NT, etc. ).
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