Filles ou garçons : tout le monde aura de quoi jouer cet été
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Cet été, aucune raison que les garçons ne jouent pas
16 juillet 2009 à 19:00
Si les garçons sont traditionnellement des joueurs de jeux vidéo, ce n’est pas une raison pour ne pas choisir avec soin ceux avec lesquels ils vont passer l’été.
Le jeu vidéo a longtemps été considéré comme un loisir pour les garçons. Il est donc logique que les éditeurs ne les oublient pas et trouvent des recettes diverses et variés pour les attirer devant leur console, souvent portable. Les jeux phares pour les garçons se découpent grosso modo en deux catégories. Ceux qui reposent sur leurs héros favoris (Pokémon, Yu-Gi-Oh!, Dragon Ball Z…) et ceux qui touchent à leurs activités fétiches (voitures, foot…). Bien sûr, combats et pouvoirs magiques seront de rigueur, mais pas uniquement ! Les petits garçons aussi ont le droit à la concentration, à l’observation et aux belles aventures.
Attrapez-les tous… again ! Pokémon Version Platine Editeur : NintendoPlate-forme : DSPrix : environ 35 € Ce nouvel épisode rejoint les versions Diamant et Perle , sorties il y a presque 2 ans. Le joueur explore à nouveau la région de Sinnoh, pour y trouver le plus de Pokémon possible. Juste pour mémoire, pour ceux qui auraient échappé au phénomène Pokémon depuis leur création, ces petites créatures, dont le nom est l’abréviation de Pocket Monsters, se collectionnent et se dressent pour parvenir au top de leur évolution… Ce nouvel épisode ne troublera guère les fans, à l’exception du nouveau donjon, appelé Monde Distorsion, un monde étrange tout en 3D où la gravité ne s’exerce pas : on marche ainsi sur les murs ou la tête en bas à la recherche du Pokémon légendaire, Giratina.
De nouvelles fonctionnalités en ligne Les jeunes joueurs pourront aussi jouer en ligne, en se battant ou en échangeant des Pokémon, mais aussi en partageant des vidéos de ses meilleurs combats, en participant à des sondages ou en se défiant à 3 minijeux. Pour le reste, le concept est toujours aussi accrocheur, les graphismes colorés ont leurs aficionados depuis le début, la mécanique de jeux reste redoutable. Même sans que les changements soient majeurs, les jeunes fans pourront, comme avec tous les précédents jeux de la série, de passer des heures et des heures à remplir leur Pokédex (leur simili agenda reflétant leurs stocks de monstres et leurs aptitudes) et à entraîner leurs compagnons dont certains sont, comme d’habitude, spécifiques à cet épisode.
Duel de cartes Yu-Gi-Oh! 5D’s Stardust Accelerator World Championship 2009 Editeur : KonamiPlate-forme : DSPrix : 35 € Si vous n’avez pas échappé à la collection de cartes Pokémon, il n’y a aucune raison pour que vous soyez passé à côté de celle de cartes Yu-Gi-Oh!, autre licence particulièrement prisée des garçons. Dans ce nouvel épisode, les petits gars en auront encore plus pour leur argent car, en plus d’être un duelliste acharné ayant à sa disposition des milliers de cartes, le personnage qu’il incarne est également un pilote de moto, ce qui permet à Konami d’inclure des courses en deux-roues redoutables dans son jeu avec des rampes d’accélération, des obstacles, des adversaires… Mettons sur le tout une véritable histoire avec un héros amnésique qui cherche à reconstituer son passé.
Une intelligence artificielle redoutable Le joueur peut affronter sa console, qui se révèle être un redoutable adversaire, l’intelligence artificielle ne laissant pas le concurrent gagner facilement et élaborant des stratégies très efficaces, ou en ligne en connectant la DS. On aime la présentation des caractéristiques des cartes sur l’écran supérieur et la disponibilité d’une animation en 3D pour certaines d’entre elles particulièrement prisées.
Des combats pour des boules de cristal DragonBall Evolution Editeur : Namco BandaiPlate-forme : PSPPrix : environ 40 € Sangoku, le héros du film et du jeu vidéo (pas celui du manga ou de l’animation) veut venger la mort de sa famille provoquée par un extraterrestre et se lancer à la poursuite des boules de cristal, une quête qui sera le prétexte à de nombreux combats d’arts martiaux. Les personnages ne ressemblent plus à ceux du manga mais aux héros du film. En dehors de leurs phases de combat, ils sont assez statiques, mais bien modélisés. Pour les combats, on enchaîne les figures et les attaques spéciales sans pour autant donner dans le grand spectacle. Les attaques sont faciles à maîtriser, mêmes si certains combats sont en temps limités dans le mode Missions. Une dizaine d’adversaires au styles de jeu spécifique se dressent en face du joueur qui devra les vaincre pour récupérer les boules de cristal.
Le stylet dans le cambouis Touch Mechanic Editeur : KandoPlate-forme : DSPrix : 40 € Un rêve de petit garçon (et même de grand garçon) : un garage rien que pour lui et des véhicules auxquels redonner jeunesse et santé ! Le jeune joueur incarne un jeune mécano aux rêves de circuits de course… Sous les ordres de son chef, il va devoir réparer les voitures dans un temps limité : visser, dévisser, replacer, redresser, souder, poncer, repeindre, etc. Il faut choisir les bons outils, placer les éléments au bon endroit et exécuter les bons mouvements. On se sent un peu dans un meccano virtuel. En parallèle, avec l’argent gagné, on équipe sa propre voiture, histoire de se retrouver un jour devant le drapeau à damier. Un univers plein d’huile de moteur, d’outils parfois mystérieux, de moteurs qui grondent et de grosses mécaniques !
Rêve de foot Tim Power : Champion de Foot Editeur : UbisoftPlate-forme : DSPrix : environ 30 € Le petit Tim est le héros de la série de jeux pour garçons d’Ubisoft au même titre que Léa porte la gamme des filles. Dans ce jeu, il rêve de devenir une star du ballon rond. Il devra s’entraîner sérieusement : pour le joueur, cela se traduit par une série de minijeux à réaliser au stylet : dribbler, shooter, prendre le ballon à son adversaire, jouer à la passe à 10, etc. Malheureusement, les minijeux n’ont pas de liens entre eux, on ne peut pas réaliser une véritable partie. Cette absence de continuité est expliquée par le fait que Tim n’est champion de foot que dans un rêve, pas dans un vrai match. L’explication suffira-t-elle aux footballeurs virtuels en herbe ?
Equipe de foot futuriste Galactik Football Editeur : 505 GamesPlate-forme : DSPrix : 40 € Foot et planètes lointaines, voici un mélange étonnant mais qui fonctionne, en tout cas à la télé, où la série s’est installée depuis quelques années. A la tête de l’équipe des Snow Kids, l’enfant enchaîne les matchs de la Galactik Football Cup, une compétition interplanétaire. Pour marquer, le joueur enchaîne une pression sur la touche R et un mouvement du stylet. Le ballon, porté par les pouvoirs intersidéraux, rate rarement le but adverse, à la grande joie des plus jeunes qui adorent ces séances de tir au but. Les plus âgés regretteront en revanche le manque de diversité et l’absence de réels attaquants ou défenseurs adverses.
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