iRobot ne rejoindra pas l’ombrelle d’Amazon. L’acquisition, annoncée en août 2022, devrait permettre au mastodonte du e-commerce de s’emparer des aspirateurs robot Roomba et des autres produits du fabricant, pour un chèque de 1,4 milliard de dollars. Mais l’entreprise est tombée sur un os, celui de la Commission européenne.
Menace sur la concurrence
« La proposition d’acquisition d’iRobot par Amazon ne dispose d’aucun moyen d’obtenir l’approbation réglementaire dans l’Union Européenne, empêchant Amazon et iRobot de progresser ensemble — une perte pour les consommateurs, la concurrence et l’innovation », déplorent les deux entreprises. Il y a deux semaines, la rumeur voulait qu’Amazon n’avait proposé aucun compromis ou concession à la Commission, alors que Bruxelles avait soulevé des inquiétudes en matière de concurrence.
David Zapolsky, vice-président d’Amazon, explique que les fusions et acquisitions de ce type « aident des entreprises comme iRobot à mieux concurrencer sur le marché mondial, notamment face à des entreprises, et de pays, qui ne sont pas soumis aux mêmes exigences réglementaires dans des segments technologiques en rapide évolution comme la robotique ». Le dirigeant a manifestement l’œil braqué sur la Chine.
Il regrette les « obstacles réglementaires excessifs et disproportionnés [qui] découragent les entrepreneurs ». Outre l’UE, la FTC américaine poursuivait son enquête sans cacher ses craintes sur la concurrence. Seuls les services britanniques à la concurrence avaient donné leur feu vert.
La première conséquence très concrète de cette annulation de l’opération est le versement par Amazon de 94 millions de dollars à iRobot en guise d’indemnités de rupture. La seconde est qu’iRobot va procéder à une coupe sombre dans ses effectifs : 31 % des employés vont devoir prendre la porte, soit 350 personnes. Colin Angle, président et CEO de l’entreprise, quitte aussi son poste.
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Source : Amazon
Donc la Commission européenne ne veut pas d’Amazon ? Du coup 350 personnes partent au chômage ?? Bravo l’Europe !!
Stupide raccourci.
L’Europe exige des garanties quant à la libre concurrence, ces 350 emplois ne sont peut-être qu’un dixième de ce qui serait perdu en Europe pour d’autres fabricants (je n’ai pas analysé le marché, c’est l’idée derrière ce contrôle) si cela aboutissait à une position dominante sur le marché.