Quartek VisualSound VS-51 : la promesse
Le but que s’est donné Quartek est clair : fournir àtout un chacun le plaisir d’un son digne d’un cinéma sans avoir à secasser la tête avec un câblage compliqué et peu esthétique. Le butest-il atteint ? Voyons cela de plus près.
Quartek VisualSound VS-51 : la réalité
Une chose est sûre, la bête n’est pas légère (prés de treize kilos et
demi sur la balance). Nous avons au moins l’assurance qu’elle sera
solidement campée sur ses quatre pieds en caoutchouc antivibrations
une fois posée au sol. Nous aurions aussi bien pu la mettre sur le mur à l’aide des deux pattes de fixation fournies par le constructeur.
Avec son design sobre et élégant, tout de noir vêtue et sa façade
laquée façon piano ornée d’une grille de protection amovible, nous
avons pu la placer n’importe où sans déparer l’esthétique des lieux.
C’est un bon point, en partie dû à l’absence de câblage entre les
haut-parleurs et l’ampli.
Bien plus qu’une simple enceinte
Le seul câblage qui nous reste à effectuer est la liaison vidéo avec le
poste de télévision et les quelques sources audio qui nous ont servies
aux évaluations (clé USB, cartes mémoire, minidisque dur externe,
entrées audio numériques et analogiques).
Hormis cette simplicité de
mise en œuvre, nous avons surtout apprécié le fait que le VisualSound
VS51, de Quartek, ne se cantonne pas au rôle d’enceinte amplifiée. Elle permet également de lire des films, de la musique et des photos
à partir de cartes mémoire, de clés USB ou de disques durs externes.
Et ce, avec une qualité que nous avons jugée plutôt bonne en dépit du
nombre restreint de formats reconnus (Mpeg-1/2/4, DivX3/4/5/6, XviD et
BivX avec support du sous-titrage SRT pour la vidéo, MP3, WMA, WAV et
PCM pour l’audio, ainsi que JPG, GIF et BMP pour les photos). Comme nous
avons pu le constater, de ce côté, l’appareil n’a rien à envier à un
lecteur multimédia de salon, si ce n’est l’absence d’un lecteur de DVD.
Une connexion vidéo limitée
Nous avons en revanche été déçus sur deux points. La connectique
vidéo qui ne nous laisse pas d’autre choix qu’une connexion composite
(pas de S-Video, pas de YUV, pas de VGA ni de DVI et encore moins de
HDMI), c’est d’autant plus dommage que, pour la partie audio, l’enceinte est
plutôt bien équipée (deux entrées analogiques, deux numériques
et deux optiques). Cette connectique est bien
plus riche que les réglages de l’ampli. Il n’est possible que de choisir entre trois
modes de fonctionnement: Stéréo, Vocal et Dolby ProLogic. Fort heureusement, les réglages concernant le
niveau des six canaux n’ont pas disparu pour des raisons de
simplicité.
L’autre
point de déception est la position de la connectique, peu pratique
d’accès. Il nous a fallu retourner l’enceinte sur le dos pour brancher
les câbles. Il est même des mauvaises langues qui ont trouvé décevantes
les touches de commandes sensitives situées sur le côté droit de la
façade de l’appareil. Un clavier de commande beaucoup trop sensible car
basé sur un procédé électrostatique. Cela dit, il est joliment rétro
éclairé en bleu.
Un son qui assure
Nous n’avons pas été déçus par la qualité sonore de cette
barre audio 5.1. Le son est puissant et bien présent. Les basses sont
riches, les aigus sont clairs et bien déliés, l’effet multidimensionnel est prenant. Ce dernier est obtenu grâce à un procédé de
déphasage des canaux qui permet de créer un espace audio virtuel
semblable à celui (non virtuel) d’un kit audio avec enceintes avant,
arrière et centrale réelles. Seul reproche : pour que l’effet soit
saisissant, nous devons pousser le volume sonore, au
risque de déranger les voisins.
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