Gear4 Bass Station : la promesse
Avec ses airs d’iPod Hi-Fi, les enceintes qu’Apple a conçues pour sonbaladeur, la Bass Station se pare d’une aura de bonne qualité, definition et de son. Cette impression est-elle usurpée ou méritée ?C’est ce que nous allons voir.
Gear4 Bass Station : la réalité
Rien à redire. Tout du moins côté design et finition. Gear4 ne se moque
pas de nous. Dès la sortie du carton, on se dit qu’on en a pour son
argent. La Bass Station est une jolie réussite pour qui aime les
monolithes aux arêtes arrondies.
Un minimalisme de bon ton
Il faut dire qu’elle ressemble
beaucoup à l’iPod Hi-Fi, les enceintes d’Apple. On retrouve le même
goût pour le minimalisme exacerbé. Sur le dessus, en sus du berceau
pour l’iPod, trois boutons. Deux pour régler le volume, le troisième
pour allumer et éteindre la bête. A l’arrière, la connectique est plutôt
classique, même si la sortie vidéo présente ici ne l’est pas
systématiquement chez les concurrents. Elle suscite toutefois une
question, pourquoi mettre la prise casque à l’arrière, par définition
peu facile d’accès.
Quoi qu’il en soit le design sait aussi servir
l’utilisation. Si la Bass Station n’est clairement pas une enceinte
mobile, on apprécie les poignées de chaque côté pour la transporter. Il
faut dire qu’elle pèse son poids, ce qui n’est pas forcément mauvais
signe. On branche et on allume les enceintes. On joue avec la
télécommande. Elle se révèle rapidement de très bonne tenue par rapport à
ce que l’on est habitués à trouver avec des enceintes pour iPod.
La
navigation dans les menus de l’iPod est possible, mieux, facile.
Pourtant, on pointera du doigt le relatif inconfort de la validation
d’un choix. Il faut quitter la petite molette centrale pour appuyer sur
le bouton Enter. C’est à la longue un peu pénible. Quoi qu’il en soit,
on arrive rapidement à lancer le morceau de son choix. La musique
monte, prend de l’ampleur…
Un son de moins bon ton…
Les premières secondes font
illusion. Et puis, la vérité se fait peu à peu. Ce qu’on note
immédiatement, c’est que le son est extrêmement monodirectionnel. Il
sort droit des enceintes. Ecartez-vous un peu de l’axe de diffusion et
vous perdez peu à peu et de la puissance et de la nuance. Arrivée
derrière, c’est un vague brouhaha sonore. Même poussé à fond.
Ce qui
ressort ensuite, c’est l’espèce d’étouffement du son. Les basses ne se
dégagent pas toujours, elles écrasent le reste dans une sorte de
bouillie où rien ne surnage. Elles sont fades. Les aigus sont
plats. Cela manque de souffle, de vigueur, de netteté. Les guitares
électriques d’un AC/DC se fondent dans la trame musicale générale, les
voix de haute-contre paraissent moins cristallines. C’est presque un
loupé.
Evidemment, la pop passera mieux que de la musique classique. Les
morceaux exigeants seront décevants mais, dans l’ensemble, le rendu
sonore est supportable. Pour couper court à tout, disons que, s’il
fallait noter le son de 1 à 10, on lui donnerait tout juste la moyenne,
pour l’effort.
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