Peabird PEAB-WL-N-SW4 : la promesse
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Peabird n’est pas une marque trèsconnue en France dans le domaine des appareils réseau. Un avantage, puisqu’on aborde, dèslors,son routeur sans la moindre attente ou idéepréconçue. On lui demande juste de tenir des débits honnêtes, d’êtreassez facile à configurer et de ne pas offrir moins de fonctions que laconcurrence.
Peabird PEAB-WL-N-SW4 : la réalité
La palme d’or des débits
Comment ? En assurant les meilleurs
débits obtenus jusque-là lors de nos tests de routeurs 802.11n. Ainsi,
on atteint au mieux des débits de près de 7 Mo/s, soit 56 Mbits/s. Les
résultats moyens se situant aux alentours de 6,5 Mo/s (52 Mbits/s).
Lors de transferts entre des ordinateurs sous Vista, reliés tous les
deux en Wi-Fi, les débits approchaient les 4 Mo/s (32 Mbits/s). Les
débits sont donc bons et, mieux, ne semblent pas souffrir d’une
utilisation avec Windows Vista. Les vitesses de transferts en 802.11n
donnent donc entière satisfaction, même si, une fois encore, les 300
Mbits/s théoriques sont loin d’être atteints.
Des soucis de pilote ?
Pour autant, si le routeur fonctionne
parfaitement disons rapidement un mot de deux périphériques Peabird que
nous avons testés avec cet appareil. Le premier est la carte PCI
802.11n. Elle fonctionne parfaitement. Aussi bien sous Windows XP que
Vista. Le second est la clé USB 802.11n. Nous avons eu la mauvaise
surprise de la voir œuvrer avec efficacité pendant quelques minutes
puis de la voir systématiquement provoquer un plantage de Windows.
Configuration et utilisation sans heurt
Pour ce qui est de la
configuration. Rien à signaler ou presque. Deux petits points. Le
premier relève du détail, mais peut être gênant. Dans le petit guide en
papier qui accompagne le routeur, une adresse IP est indiquée pour
accéder à son interface de configuration. Or cette adresse est erronée.
Faute de frappe ? Le second point tient à l’interface en elle-même.
Relativement claire, elle pourrait parfois poser problème aux
utilisateurs novices qui s’aventureraient dans les recoins périlleux de
la configuration avancée. D’autant, qu’aucun assistant digne de ce nom
n’est là pour les aider. Mais une fois pris le pli,
l’utilisateur pourra bénéficier de la richesse fonctionnelle de ce
produit. Outre le classique filtre par adresses Mac ou IP, il est
possible de mettre en place une méthode de contrôle parental en
interdisant l’accès à certains sites, ou même au Web pour certaines
adresses IP, selon les heures de la journée. L’administrateur peut
également établir des listes de sites dont l’accès est à proscrire. Une
centralisation pertinente si les outils de contrôle parental installés
sur les machines ne suffisent pas.
Par ailleurs, signalons au passage la compatibilité avec la technologie
WDS, pour Wireless Distribution System. Elle transforme le routeur en
point d’accès secondaire, qui sert à étendre la zone de couverture
d’une première borne, la box de votre FAI par exemple.
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