Panasonic Lumix DMC-L10 + zoom Leica 14-50 mm : la promesse
La question est donc de savoir s’il peut prétendre les égaler, ou mieux, les battre. Il a pour cela quelques atouts de taille. Son écran rotatif couplé à la fonction Live View n’est pas des moindres. Une chose est certaine, le L10 devra justifier son prix élevé pour emporter notre suffrage.
Que ceux qui aimaient le boîtier du L1 se consolent, le 10 reste le plus lourd et le plus encombrant des reflex grand public du moment. Pour autant, rien de dramatique, il ne pèse pas trop. Mieux, on pourrait dire que son ampleur assure une bonne prise en main. La poignée est un régal et l’objectif se cale parfaitement dans la main gauche.
Panasonic Lumix DMC-L10 + zoom Leica 14-50 mm : la réalité
Que ceux qui aimaient le boîtier du L1 se consolent, le 10 reste le plus lourd et le plus encombrant des reflex grand public du moment. Pour autant, rien de dramatique, il ne pèse pas trop. Mieux, on pourrait dire que son ampleur assure une bonne prise en main. La poignée est un régal et l’objectif se cale parfaitement dans la main gauche.
Une bonne ergonomie redondante
Ce qui frappe d’emblée avec le L10, c’est le nombre de boutons permettant l’accès rapide à certaines fonctions. A la base de la molette de réglage des programmes, on trouve un bouton à coulisse pour choisir rapidement entre prise de vue unique, en rafale, en bracketting ou avec retardateur. On apprécie également le bouton Film Mode. Il évite d’aller se perdre dans les menus pour accéder à certains réglages qui modifient directement le rendu d’une photographie.
Pour donner une idée, cela fonctionne un peu comme l’aurait fait en son temps le choix d’un type de pellicule plutôt qu’un autre. A l’arrière de l’appareil, on retrouve la traditionnelle rosace composée de quatre raccourcis pour accéder rapidement à l’ISO, à la balance des blancs, etc. En résumé, pour tout ce qui compte, il y a donc toujours un moyen rapide d’y accéder. Mais la bonne ergonomie de cet appareil tient également à la disposition des touches et molettes. Ainsi, les molettes d’ouverture du diaphragme et de vitesse d’ouverture sont placées de telle sorte qu’on les a bien sous les doigts, index droit pour la première et pouce droit pour la seconde. Question ergonomie, rien à redire, le L10 est une réussite.
Une photo en direct live
Mais la grosse nouveauté du L10 est le couple formé par la fonction Live View et par l’écran orientable. On a d’autant plus tendance à s’en réjouir que le viseur n’est pas très convaincant. D’une part, il est un peu sombre et d’autre part, la disposition des informations relatives à la prise de vue (vitesse, ouverture, etc.) n’est pas très confortable. On est obligé de jeter un œil sur le côté droit à l’intérieur du viseur pour voir les informations et du coup, on perd le cadrage de vue. Peut-être une question d’habitude, il n’en reste pas moins que cela demeure gênant après plusieurs longues journées d’utilisation. Mais revenons à l’écran et à la fonction Live View. Celle-ci permet de faire une photographie en cadrant depuis l’écran. Le fait qu’il soit orientable prend alors tout son sens. On peut bien composer une photographie prise à bout de bras ou, au contraire, prise à ras terre. Dommage toutefois que l’écran soit un peu sombre et rende le cadrage très difficile dans des conditions de faibles éclairages (soirée à la bougie, concert, etc.). Pour autant ce couple relativement novateur – on a déjà vu quelque chose de similaire sur l’Olympus E33O – apporte une réelle valeur ajoutée au L10. On prend un véritable plaisir à l’utiliser, bien au-delà d’une fonction gadget.
Bien stabilisé mais mal en point
D’autant que le stabilisateur est très performant et compense les tremblements éventuels ou mouvements lors d’une prise de photo à bout de bras. En revanche, deux éléments essentiels tendent à décevoir. Le premier est la balance des blancs. On se retrouve parfois avec des couleurs très légèrement décalées comme si le nuancier du L10 n’était pas raccord avec la réalité. On observe également ce souci avec un éclairage au flash qui a tendance à estomper les couleurs claires. Le second problème est l’autofocus. Il a tendance à être un peu lent en temps normal mais perd complètement les pédales quand la lumière diminue. On se trouve parfois confronté purement et simplement à un L10 qui ne veut pas faire le point. Il faut alors passer en mode manuel pour se sortir de la situation. Cela pourrait ne pas être gênant si cela n’empêchait pas de prendre certains clichés. De même l’autofocus perd pied en mode macro. On se retrouve alors à devoir faire une mise au point à une dizaine voire une quinzaine de centimètres. Dommage.
Et sinon, ça va ?
Ces petits désagréments sont d’autant plus dommageables que pour le reste, le L10 est un bon reflex. Il s’allume vite, est opérationnel en un rien de temps. De même son objectif 14-50 change un peu du traditionnel 18-55 avec un grand angle efficace (qui n’a pas tendance à déformer les bordures de l’image ou à vignetter). Et puis, en mode Live View, il est très appréciable de pouvoir contrôler automatiquement que la mise au point est correcte juste après avoir pris la photo. Sans compter qu’en général la qualité est bonne et le bruit reste discret si ce n’est invisible jusqu’à 800 ISO. Le L10 est une belle réussite photographique.
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