Passer au contenu

Test : Un reflex plus gros, plus fort… et plus cher

Avec l’A700, Sony livre un boîtier assez lourd et volumineux mais d’une extrême richesse et d’une efficacité redoutable.

L'avis de 01net.com

Sony Alpha DSLR-A700 + zoom 18-70 mm

Les plus

  • + Le capteur
  • + La sensibilité Iso
  • + Le stabilisateur
  • + Le support de deux types de cartes
  • + Le système de navigation et de réglages
  • + L'écran

Les moins

  • - Le prix

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 14/12/2007

Voir le verdict

Fiche technique

Sony Alpha DSLR-A700 + zoom 18-70 mm

Format de capteur APS-C
Définition du capteur 12.2 Mpx
Type de capteur CMOS
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Sony Alpha DSLR-A700 + zoom 18-70 mm : la promesse

Après l’Alpha 100, Sony lance son deuxième reflex,l’Alpha 700. La liste des nouveautés et des modifications est longue etcomparer les deux appareils pourrait prendre des heures. Surtout quela question n’est plus de savoir si Sony est capable de fabriquer unbon reflex. A quelques détails près, l’Alpha 100 ôtait déjà tous les doutes. Lavraie question est plutôt de voir si cet Alpha 700 vaut le détour etson prix, surtout face à une concurrence armée jusqu’aux dents etregroupée en rang serré. Est-il suffisamment bon pour que vousalourdissiez votre sac et allégiez votre portefeuille ?

Sony Alpha DSLR-A700 + zoom 18-70 mm : la réalité

Qui est gros ?
L’Alpha 700 est gros et lourd. Certes, moins
que son aîné, mais il faut reconnaître qu’à presque 800 g, le boîtier
fini par peser quand on le porte autour du cou. Pour autant,
ce poids un peu excessif n’a pas que des inconvénients. Il assure une
bonne stabilité lors de la prise de vue. Quand à la taille
conséquente, elle garantit une bonne prise en main. Ce
format convient également à l’objectif qui se niche
agréablement dans la main.

Hors des sentiers battus
Et l’objectif, parlons-en. Sony
propose une optique 18-70, ce qui rompt le cercle vicieux des objectifs
18-55 que les fabricants fournissent habituellement de série, dans
l’espoir qu’on en change rapidement. Par ailleurs, lors de notre prise
en main, nous avons eu la chance de bénéficier d’un objectif 16-105
(3.5-5.6).
Quoi qu’il en soit, l’Alpha 700 sait sortir des sentiers battus et
afficher des fonctions originales. Comme sa prise HDMI intégrée, qui
complète la sortie vidéo traditionnelle, pour le brancher directement à
un téléviseur HD. Il faudra toutefois acheter le câble à part. Ou
encore la possibilité d’utiliser deux types de carte de stockage :
Memory Stick (Sony oblige) et Compact Flash. Une option plutôt rare sur
les reflex «grand public».

Un héritage qui fructifie
En terme d’options et de fonctions,
l’Alpha 700 s’y entend. Le risque dans ce cas est qu’elles ne soient
pas facilement accessibles. Mais Sony a réussi à éviter cet écueil,
grâce à une bonne ergonomie, en grande partie héritée de
Konica-Minolta. En effet, à première vue, si on n’est pas habitué aux
reflex de feu Konica-Minolta, on est un peu perdu.
Mais après
trois secondes d’observation, on prend vite ses repères. La molette des
programmes est à gauche et non à droite, le bouton d’alimentation
également. A droite se trouve tout ce dont le photographe aura besoin
lors de la prise de vue. Les deux molettes de réglage de la vitesse
d’ouverture et du diaphragme, les critères de calcul d’exposition, etc.

Tous les chemins y mènent
Face à la richesse des fonctions,
on apprécie grandement que Sony ait prévu plusieurs façons d’accéder
aux réglages essentiels. Ainsi, le petit joystick à l’arrière de
l’appareil prend tout son intérêt couplé à la touche Fonction (Fn). Il
permet alors de naviguer rapidement via l’écran confortable de 3 pouces
au travers de tous les réglages affichés (ISO, option d’autofocus, zone
de mise au point, balance des blancs, filtres, etc.).
Sony appelle cela
Quick Navi Screen, nous l’appellerons une bénédiction. Plus besoin
d’aller se perdre dans des menus pour effectuer rapidement un réglage.
Conséquence directe, on y gagne en réactivité. Même chose pour les
trois boutons situés sur la partie supérieure droite de l’Alpha 700.
Ils donnent accès en une petite seconde aux paramètres vitaux. Le
bouton Drive, par exemple, ouvre les portes de la prise en rafale, du
retardateur, du bracketing, etc. Bien entendu, parmi ces trois se
trouve le bouton ISO.

Rapidité et richesse
Et côté ISO, l’Alpha 700 est
impressionnant, en couvrant un champ s’étendant de 100 à 6400 ISO. La
bonne surprise est que le bruit, inhérent à l’utilisation d’une ISO
élevée, est plutôt bien géré. On le remarque à 800 ISO, il est
relativement stable jusqu’à 1600, avant de se manifester de manière plus
importante au-delà. Et même à 6400 ISO, une photo prise dans
le noir quasi absolu aboutit à un cliché bruité, certes, mais encore
regardable.
On n’aura pas forcément à compenser le
temps d’exposition plus long dû à une faible luminosité en augmentant
les ISO. On peut en effet compter sur le stabilisateur (Super
SteadyShot) pour éviter les tremblements, qui ne manqueront pas de se
manifester. Le stabilisateur de l’Alpha 700 est une vraie réussite.
Idem pour la vitesse de mise au point, qui patine parfois un peu quand
la lumière baisse, mais donne généralement entière satisfaction.
L’Alpha 700 est en général rapide. A l’allumage, bon point, et lors de
la prise de vue. Il peut même enchaîner les clichés à un rythme avéré
et élevé de cinq images par seconde. La prise de vue est limitée à
dix-huit photos au format Raw et est illimité en format Jpeg classique.
Si ces caractéristiques jouent beaucoup dans le confort d’utilisation
de l’appareil et dans les résultats obtenus, il faut également signaler
la présence des modes photographiques. Les débutants ou les plus
paresseux pourront s’aider d’un des six modes Scène.
A noter que même
dans ces modes automatiques, le flash ne sort pas automatiquement. Il
faudra l’extraire manuellement pour qu’il s’acquitte plutôt honnêtement
de sa tâche, avec une portée correcte. Pour les plus aguerris, le mode
MR, pour Memory Recall, mémorise les réglages pour une réutilisation
rapide ultérieure. Pratique pour des photos «studios» par exemple.

Un appareil au service de vos photos
Quelles que soient les
conditions de prise de vue, l’Alpha 700 rend tout à fait hommage à la
scène photographiée. Les couleurs sont bien restituées, la vivacité de
la lumière également, la netteté élevée et le piqué des détails
satisfaisant. La balance des blancs est particulièrement soignée. On
apprécie d’autant plus la fonction bracketing qui s’applique à ce
réglage et permet de prendre trois photos enchaînées avec une légère
modification de la balance des blancs. Cela aboutit fréquemment à des
résultats séduisants et originaux.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.