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Test : Un projecteur LCD Full HD très «cinéma»

Concurrent direct du Panasonic PT-AE2000 et de l’Epson EMP-TW1000, le Sanyo PLV-Z2000 fait briller la technologie LCD.

L'avis de 01net.com

Sanyo PLV-Z2000

Les plus

  • + Taille de l'image
  • + Deux entrées HDMI
  • + Très silencieux
  • + Contraste et luminosité élevés

Les moins

  • - Pas de câble HDMI fourni

Confort d'utilisation

5 / 5
Voir le verdict

Fiche technique

Sanyo PLV-Z2000

Technologie d'affichage LCD
Définition 1920 x 1080
Voir la fiche complète

Sanyo PLV-Z2000 : la promesse

A moins de 2500 euros, le PLV-Z2000 promet de grandes et belles images Full HD 1080/24p, une parfaite discrétion en fonctionnement, des couleurs à foison, des contrastes robustes grimpant jusqu’à 15000 :1, un traitement vidéo dans la même lignée que le PLV-Z5 et une grande souplesse de placement. Voyons si c’est le cas…

Sanyo PLV-Z2000 : la réalité

Pas très séduisant au niveau du look (on croirait un gros radio-réveil), pas franchement bien vu non plus au niveau de la couleur et de l’habillage (comment caser un projecteur blanc dédié aux salles obscures ?), ce nouveau modèle Sanyo se montre néanmoins assez compact et se fera plus facilement oublier dans une pièce à vivre. Les spécifications de la focale et du zoom permettent d’ailleurs de le placer à peu près n’importe où.
Ainsi, pour obtenir une image de 2,60 mètres de base, vous disposez d’un recul compris entre 3 et 6 mètres. Sanyo a vraiment prévu large. Cela dit, n’oubliez pas qu’en zoomant, vous réduisez la puissance lumineuse de l’appareil. Et de ce côté, le PLV-Z2000 se révèle plutôt «pépère», malgré les 1200 lumens ANSI annoncés au compteur. Sanyo a également prévu un Lens Shift horizontal/vertical, histoire d’assurer le rattrapage des éventuels décalages. Bien vu.

Une grille de pixels invisible

Avec les matrices LCD C2Fine Dream7 1080p, la grille de pixels est quasiment invisible. Il faut vraiment coller le nez à l’écran pour la distinguer. La luminosité n’est donc pas le point fort du PLV-Z2000, ce qui a toutefois un effet bénéfique sur les niveaux de noirs et sur la palette colorimétrique.
Plusieurs températures de couleurs et différents modes préréglés sont d’ailleurs disponibles dans le menu, mais aucun ne donne vraiment satisfaction. Heureusement, l’appareil dispose d’options de paramétrage suffisamment nombreuses et fouillées pour effectuer un calibrage précis et personnalisé. Dommage que les menus soient si touffus et si abscons!

Complet et pratique, mais pas forcément discret

Rien à dire sur la connectique, située à l’arrière de l’appareil, elle comprend deux entrées HDMI 1.3 (Deep Color), deux YUV, une S-Vidéo, une Composite Vidéo et une VGA. L’essentiel y est avec, en prime, un interrupteur général, ce qui n’est pas le cas sur tous les vidéoprojecteurs. La lampe de 165 watts tiendra entre 1500 et 2000 heures en mode normal, et son remplacement coûtera 450 euros environ. Ce qui place le PLV-Z2000 parmi les appareils pas forcément très cher à entretenir.
Quant au filtre à air, il est placé sous le panneau de connexion et se change facilement. En fonctionnement, le PLV-Z2000 ne parvient pas à se faire totalement oublier. Car, si le niveau de bruit tombe à 19 dB en mode éco, il grimpe tout de suite à 26 dB en fonctionnement normal. Quant à la télécommande, elle est plutôt bien conçue, rétroéclairée et permettant l’accès direct aux différentes entrées.

Des couleurs en pagaille et un piqué flamboyant

A l’usage, le PLV-Z2000 ne déçoit pas. Une fois l’appareil bien calibré, les couleurs explosent à l’écran et l’appareil parvient à proposer de beaux dégradés colorimétriques. Nul doute qu’une fois les sources Deep Color disponibles, il fera merveille. Au niveau du piqué, c’est également très probant, avec une belle finesse dans les arrière-plans, une agréable profondeur générale, une belle texture d’image et une dynamique très appréciable.
Sur des sources SD upscalées en HD, le résultat est tout aussi pertinent avec peu d’artefacts visibles, un bruit vidéo limité et une remarquable précision d’ensemble. En SD pure, le désentrelacement reste perfectible, mais la qualité d’image (obtenue sur des sources numériques satellite et TNT) reste tout à fait acceptable.

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