Pioneer BDP-51FD : la promesse
Le Pioneer BDP-51FD serait l’assurance de disposer d’une platine HDhaute performance, conçue avec rigueur, finie de manière irréprochable,équipée de composants audio/vidéo capables de magnifier les Blu-raycomme les DVD, et offrant différentes possibilités de gestion pour larestitution du son Haute Définition. Vérifions cela.
Pioneer BDP-51FD : la réalité
Du BonusView, mais pas de BD-Live
Primo,il y a la qualité de fabrication, largement supérieure au tout-venant.Plus haut, plus massif, plus lourd, plus large, plus beau et plusclasse, ce lecteur Blu-ray n’a rien à voir avec les poids plumed’entrée de gamme. A l’intérieur, les différents compartiments ontd’ailleurs isolés les uns des autres pour éviter toutes interférences.Secundo, il y a la connectique arrière proposant en plus des sortiesusuelles (HDMI 1.3, YUV, Vidéo, S-Vidéo, audio analogique, audionumérique coaxiale et optique), une sortie analogique 7.1.
En revanche,l’absence de port Ethernet et la présence d’une mémoire interne de 256Mo seulement sont fortement préjudiciables. Pioneer a fait bizarrementl’impasse sur le BD-Live et complique la tâche de l’utilisateur pour lamise à jour de l’appareil. C’est, en effet, par l’intermédiaire d’un CDgravé qu’il faudra procéder aux mises à jour du firmware. Et il y en a déjàeu trois depuis sa sortie. Le BDP-51FD n’est donc que compatibleBonusView.
Une gestion optimisée du son HD
Tertio,après rapatriement du dernier firmware (v 1.25a, en date du 2 février),l’appareil propose une lecture stable et fluide de tous les contenusdéveloppés en BD-Java et ce, sans ramer outre mesure. Quarto, il prenden charge tous les formats audio HD (DTS-HD, Dolby TrueHD, DolbyDigital Plus) en flux natif. En interne, il ne décode pour le momentque le Dolby TrueHD 5.1 qu’il peut faire transiter en 7.1 analogique ouen HDMI (après conversion en PCM).
Pour le décodage du DTS-HD MasterAudio, il faudra patienter jusqu’au prochain firmware, disponible aucours du mois de juin. En attendant, le fait de permettre àl’utilisateur de choisir entre le décodage interne des flux audio HD ouleur transmission en flux natif est l’un des gros avantages de celecteur Pioneer. Pour beaucoup, cela rend possible la réutilisationd’un vieil ampli A/V doté d’entrées analogiques 5.1 ou d’une entréeHDMI…
Les réglages qui font la différence
Doté d’unenouvelle interface plutôt sobre, l’appareil propose tout un tas depetites options permettant d’ajuster au mieux les réglages du lecteur.Ainsi, il est possible de sélectionner l’appareil avec lequel leBDP-51FD sera jumelé: un téléviseur LCD, un plasma, un projecteur et unmoniteur pro.
A moins que vous ne souhaitiez personnaliser ces réglagesavec les trois blocs mémoire et les outils mis à votredisposition. Ils permettent d’optimiser le fonctionnement du circuit debalayage progressif, d’ajuster le niveau de noirs, le niveau de blanc,la densité des couleurs, la balance entre le rouge et le vert, etc.Autant de petits détails qui garantissent une image affinée à la sourceet débarrassée de ses principaux défauts.
Noir, c’est noir !
Etc’est vrai qu’une fois les premières images affichées à l’écran, on serend mieux compte de ce qui sépare ce lecteur des autres modèlesd’entrée de gamme. Une image et une définition plus rigoureuses, desnoirs plus intenses, des couleurs mieux nuancées et sans dominanteparticulière, des fourmillements réduits, peu ou pas de bruit vidéo,des contrastes plus fins, bref, une image plus aiguisée et plus riche.
Un grand écran (50 pouces) ou un système de vidéoprojection sontévidemment conseillés pour en tirer pleinement profit. L’upscaling HD,lui, est plutôt bon, mais n’offre rien de vraiment plus convaincantqu’un Panasonic DMP-BD55 ou qu’un Sony BDP-S550.
Une sacrée dynamique sur le plan audio
Surle plan acoustique, les performances de ce lecteur Pioneer se sontégalement montrées très engageantes. L’ampli et les enceinteseffectuent, bien entendu, le gros du travail, mais la dynamique et lepunch disponibles en sortie de platine font plaisir à voir.
Enfin,l’appareil s’avère compatible MP3, WMA, DivX, AVI et AVCHD, mais neprend en charge ces fichiers multimédias que s’ils sont gravés surCD-R/RW. Pioneer n’a même pas daigné inclure un port USB. Et pour lecoup, c’est une sacrée lacune.
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