Canon Digital Ixus 960 IS : la promesse
Pendant longtemps – encore aujourd’hui? – Ixus était synonyme de compact de très haute tenue, capable d’éclipser la concurrence. L’héritage est donc flatteur mais également lourd à porter. Le nouvel Ixus 960 IS débarque pour siéger en haut de la gamme des compacts de Canon. En a-t-il la carrure? Peut-il prétendre à concurrencer des adversaires toujours plus nombreux et plus coriaces?
Canon Digital Ixus 960 IS : la réalité
Une ergonomie agréable
Du coup, on peut presque tout faire avec une seule main. Zoomer et dézoomer avec la gâchette sur le dessus de l’appareil, bouger la molette pour changer de mode de prise de vue (automatique, manuel, scènes et vidéo) et utiliser la rose des vents pour affiner les réglages. Celle-ci est particulièrement sensible et agréable à utiliser. Notamment pour accéder rapidement aux réglages ISO, au mode macro, au flash ou encore au mode rafale.
Un bouton permet de débrayer l’écran. Il faut alors utiliser l’œilleton, ce qui n’est pas à proprement parlé rentable. En effet, celui-ci n’affiche que 80% de ce qui sera photographié. Le cadrage de précision n’est donc pas de la partie. On débraiera d’autant moins souvent l’écran que, sans lui, impossible de naviguer dans les différents menus.
Le jour…
Venons-en au cœur du débat : la photo. En plein jour, l’Ixus 960 IS réussit un sans-faute. Les couleurs sont chaudes et réalistes. Les flous extrêmement rares, même en poussant à fond le zoom. Les modes scènes donnent le meilleur d’eux-mêmes en apportant une réelle valeur ajoutée selon la situation. Le mode super macro offre la possibilité de réaliser de super portraits botaniques ou entomologiques.
On apprécie également la vitesse du mode rafale. Si l’utilisateur s’endort un peu sur le déclencheur, il verra simplement sa carte se remplir peu à peu jusqu’à être pleine. La rapidité d’écriture (environ 1,5 image/seconde, comme annoncée par Canon) est plutôt appréciable pour un compact. Étonnamment, en mode de prise de vue une à une, l’Ixus paraît un peu lent. Comptez une à deux secondes entre chaque cliché, selon que vous utilisez le flash ou pas.
Quoi qu’il en soit, malgré cette petite lenteur, l’Ixus séduit véritablement et on ne voit pas trop ce qui pourrait l’empêcher de se glisser dans votre poche. Pourtant, entre chien et loup, quand le soleil se couche, laissant grandir les ombres, l’utilisateur du 960 IS frémit.
…et la nuit
A mesure que le crépuscule s’installe et que l’on a tendance à pousser la sensibilité ISO dans ces retranchements, les clichés sont peu à peu envahis de bruits numériques. Très légèrement pour commencer, puis de plus en plus, jusqu’à ce que ce ne soit plus supportable (à partir de 400 ISO). La donne ne change pas que l’on soit en mode automatique, manuel ou scènes. Seule le mode haute sensibilité s’en sort, avec un bruit plus parcimonieux, mais la résolution de l’image est alors diminuée.
Les amoureux des ambiances nocturnes tamisées pourront recourir aux modes spécifiques proposés, mais le résultat n’est pas toujours convaincant. Souvent, les couleurs deviennent jaunes et le moindre tremblement lors d’une exposition longue n’est plus compensé par le stabilisateur optique.
Dès lors, une seule solution s’impose : le flash. Il est puissant sans pour autant écraser le relief et ronger les couleurs, il faudra donc compter sur lui pour vos photographies par faible luminosité. Sans lui, point de salut. Canon a d’ailleurs prévu le coup, semble-t-il, et intégré un système anti-yeux rouges très performant.
Lors de notre prise en main, malgré des dizaines de mines semblables à celles de lapins éberlués pris dans des phares, aucun albinos n’a été à déplorer. De même, la détection des visages est rapide même quand la faible lumière rend difficile de faire la différence entre un verre à moitié plein et un verre à moitié vide.
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