Marantz SR4001 : la promesse
Avec le SR4001, Marantz promet un ampli home cinéma complet, polyvalent et abordable, capable de jouer les switchers HDMI, d’exploiter les formats haute résolution (DVD audio, SACD, HD DVD et Blu-ray) et de décoder tous les standards audio disponibles sur DVD. Un produit simple et performant, ce dont rêvent la plupart des utilisateurs.
Marantz SR4001 : la réalité
Entre le SR3001 et le SR5001, Marantz a donné naissance au SR4001. Un nouvel amplificateur A/V arborant une élégante façade en métal brossé (il existe aussi en noir) et proposant sept canaux d’amplification de 80 watts chacun. Ce n’est pas extraordinaire, mais pour sonoriser une petite salle home cinéma (20 m2) ou un séjour, c’est idéal.
D’autant que l’appareil affiche un prix tout à fait abordable (moins de 550 euros) et qu’il possède une connectique relativement complète. Un peu moins cependant que celle du SR5001, qui propose par ailleurs une amplification légèrement plus puissante (7×90 watts).
Mais ce sont là les deux seules différences notables entre les deux modèles, si l’on excepte le fait que le SR5001 dispose, en sus, d’une réelle ouverture multiroom et d’un port RS-232 permettant une mise à jour logicielle. Mais, puisque les constructeurs ne mettent quasiment jamais à jour leurs amplis, cela ne présente guère d’intérêt.
Côté décodage, le SR4001 n’a peur de rien. Outre les formats Dolby et DTS standards, il gère le Dolby Headphone, le DTS 96/24 (même si les sources ne sont pas légion !), le DPLIIx, le format HDCD de Microsoft et propose même d’embellir les sources stéréo en multicanal grâce au SRS Circle Surround II. Sur certains styles de musique, le résultat est assez plaisant…
Sur le plan de la connectique, Marantz a fait simple avec un jeu d’entrées audio-vidéo en façade (Composite, S-Vidéo et audio numérique optique), deux entrées HDMI (1.1), des entrées analogiques évolutives 7.1, trois entrées YUV, quatre entrées audio-vidéo doublées S-Vidéo, quatre entrées audio numériques (deux optiques, deux coaxiales), un bloc pré-ampli 7.1 et une prise secteur commutée. La télécommande est, bien entendu, programmable et capable de piloter une dizaine d’appareils. La prise en main est satisfaisante.
Pour ce petit ampli, Marantz n’a pas prévu de mode de calibrage automatique et propose à l’utilisateur une interface dépouillée permettant d’effectuer le paramétrage de base du système. Assignation des sources, configuration des enceintes, réglages des niveaux, etc. Bref, que du déjà vu.
Un paramétrage à la volée est également possible sur l’afficheur frontal de l’ampli grâce au curseur central. Celui-là permet simplement de définir la taille de la pièce, puis de régler le nombre de voies et le délai. Un mode « plug and play » bien pratique pour ceux que les réglages rebutent. Signalons enfin que l’OSD est disponible sur toutes les connexions vidéo analogiques, même en YUV, mais qu’il n’est malheureusement pas affiché en HDMI. Misère…
Equipé de transfos Elco, de convertisseurs N/A 192 kHz/24 bits Crystal pour tous les canaux, de filtres spécifiques et de processeurs DSP 32 bits, le Marantz SR4001 intègre les composants indispensables à une restitution musicale claire et raffinée. Mais comme beaucoup d’amplis home cinéma de son espèce, c’est avec les pistes multicanaux qu’il se montre le plus brillant.
En stéréo pure, le message délivré est propre, correctement détaillé, mais l’ensemble manque de relief et de nuance. La restitution est dynamique, mais ne permet pas de distinguer les différents plans sonores. Cela reste un peu trop plat. En 5.1 ou 7.1, en revanche, les amplificateurs de puissance fournissent un spectacle pêchu, sans pour autant rouler des mécaniques. Une restitution multicanal musclée donc, mais capable de douceur, d’amplitude et de précision. C’est presque une prouesse pour un appareil situé dans cette gamme de prix.
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